dernière mise à jour: 25/08/09
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Visé
Devant-le-Pont contre Le lotissement Les Pléiades
un projet initial de 250 maisons !!!
mais aussi contre les lotissements à Neupré, Awans, Liège, ...
Laurent Minguet le "golden boy": un patron critiqué pas vraiment un modèle social !
presse: http://www.llb.be , http://www.sentoday.be,

Cliquez ici pour accéder au Forum page 1: présentation du projet, les réactions politiques et autres
Vous êtes sur le Forum page 2: les réactions du promoteur et envers le promoteur à DLP et ailleurs
Cliquez ici pour accéder au Forum page 3: les premières remarques et questions des gens de Devant-le-Pont transmises aux autorités communales,
Cliquez ici pour accéder au Forum page 4: la présentation du projet le 23 novembre 2005,les réactions et les dernieres nouvelles
Cliquez ici pour accéder au Forum page 5:le début des travaux
Ce forum est ouvert à tous, qu'ils soient favorables ou contre le projet.
Ceux qui désirent manifester leur réaction de manière anonyme peuvent le faire, leur adresse e-mail ou postale ne sera pas mentionnée.
Il est clair que lorsqu'on occupe une fonction dans un organisme public ou qu'on craint des représailles, on peut hésiter à réagir
Il va de soit que décideurs politiques et auteurs du projet seront toujours clairement identifiés et leur réponse transcrites in extenso.

VOTRE REACTION
LA REACTION DU PROMOTEUR LAURENT MINGUET
La vrai démocratie donne la parole à tous et bien entendu, je ne fais pas bande à part et je vous fais partager les réponses de tout le monde.
C'est et cela restera un débat PUBLIC.

A droite Laurent Minguet, le nouveau sauveur de l'humanité

  ----- Original Message -----
From:
MINGUET, Laurent
To:
marc.poelmans@skynet.be
Cc:
marcel.neven@skynet.be ; pierrette.cahay.andre@laChambre.be ; viviane.dessart@basse-meuse.be ; martial.mullenders@publilink.be ; philippe_lehaen@hotmail.be ; stephkariger@hotmail.com ; dannygermain@msn.com ; fabricemairlot@hotmail.com ; hofman@skynet.be ; gil.simon@gov.wallonie.be ; philippe.olislagers@skynet.be ; ar@fevia.be ; tmartin@skynet.be ; luc.lejeune@dvvlap.be ; tdiprima@skynet.be ; jpgobbels@yahoo.fr ; info@horizon3d.com ; infodonneau@evysoft.be ; MINGUET, Laurent
Sent:
Sunday, August 07, 2005 7:23 PM
Subject:
projet Pléiades à Devant-le-Pont, votre site

Monsieur Poelmans,

J’ai vu votre site (http://www.club-j.be/non.htm) et les nombreuses remarques par rapport au projet Pléiades à Devant-le-Pont.
Je suis déçu de ne pas susciter davantage d’enthousiasme avec ce projet majeur qui doit créer beaucoup d’activés économiques en région liégeoise. Je suis bien d’accord que les voisins immédiats devront en subir les nuisances pour un bénéfice collectif.

Il y a cependant quelques idées fausses et craintes non fondées dans votre développement. Je vais tâcher d’y répondre. (vous moi)
C'est oublier qu'il y aura au moins 300 voitures en plus qui viendront démolir l'effet soi-disant obtenu par une consommation énergétique écologique.
On crée d'un côté pour démolir de l'autre.

Je ne pense pas que les voitures des futurs habitants pèseront négativement dans le bilan énergétique. Au contraire, en leur permettant de résider près d’un centre urbain, ils pourront rouler moins en voiture qu’en habitant en banlieue. Le centre de Visé est à moins d’un km, il n’est pas farfelu de penser qu’ils s’y rendent à pied ou à vélo. Prendre sa voiture pour traverser un pont est digne d’une parodie américaine.

Quid de la circulation ?

L'avenue Roosevelt est un danger permanent, nos rues sont de plus en plus fréquentées, on y roule de plus en plus vite, et trop, le Quai du Halage se dégrade, les pavés cassent en mille morceaux.

Je suppose que, dans ce projet, tous les nouveaux habitants seront à vélo ???

Il y a augmentation certaine du danger pour nos enfants qui jouent dans le quartier, et pour tous les habitants; alors que même rue des Écoles, près d'un centre scolaire, ce n'est pas une zone 30 et que la Rue Colonel Naessens est hors agglomération et est une véritable piste de vitesse.

Les enfants de DLP vont bénéficier de zones récréatives de qualité supplémentaire sur le nouveau site. Je ne pense pas qu’ils puissent le faire actuellement dans les champs de maïs ou de froment. Point de vue de la circulation, nous comptons dévier la circulation pour éviter les rues de Tongres et des Ecoles. L’étude d’incidence pourra déterminer quel en sera l’impact.

200 maisons les mêmes, ce n'est plus un lotissement, c'est un ghetto, une caserne, une cité, et pas un quartier où il fait bon vivre comme c'est le cas actuellement
Il est vrai que selon certains propos tenus, nos maisons actuelles n'ont aucune valeur.
Dommage qu'on ne greffe pas encore des cerveaux… à moins que celui de la personne qui tient des propos aussi incohérents ne fonctionne au ralenti…

Les 200 maisons ne sont pas les mêmes mais elles ont toutes des tailles et des « peaux » différentes contrairement aux cités. Je ne pense pas avoir dit que vos maisons n’avaient aucune valeur car c’est évidemment faux mais que les bâtiments thermo efficaces auront davantage de valeur que les bâtiments classiques au fur et à mesure de l’augmentation des prix des combustibles. J’ai lu par ailleurs qu’il n’y aurait que 25% d’espace vert. En fait, il s’agit d’espace vert collectif. Si on ajoute les espaces verts privés, on arrive à 70% et même à 80% si on considère que les toitures végétales sont de l’espace vert.

Au niveau des procédures, nous avons pris contact avec la commune, l’urbanisme, le collège, le CPAS… il y a plus d’un an. Le fait que l’étude d’incidence arrive en juillet ne semble pas avoir posé de problème pour que les habitants fassent leurs remarques. Au contraire, je pense que la plupart des gens ont davantage de temps qu’au mois de septembre par exemple.

Vous semblez également vous soucier de la zone inondable ou de l’assèchement de la nappe aquifère. Nous l’avons analysée, elle ne va évidemment pas disparaître vu les quantités insignifiantes qui y seront prélevées au regard de l’apport naturel d’eau. Par contre, elle est actuellement polluée par les nitrates de l’exploitation agricole. Cette situation devrait rapidement s’améliorer quand on arrêtera d’y déverser de l’engrais.

Le prix payé au CPAS se situe dans la moyenne haute des terrains achetés aux propriétaires privés. En effet, la construction de voiries et de ses impétrants, station d’épuration, chauffage central, espaces verts, zones d’agréments, le déplacement de la ligne haute tension, intérêts bancaires… coûtent plusieurs millions d’euros. La marge réalisée n’a rien d’extravagant au regard du temps, plusieurs années, et des risques nécessaires avant un retour sur investissement.

Depuis des siècles les Devant-le-Pontois sont méprisés par le pouvoir central de la Ville, relisez l'histoire du quartier, disponible au musée communal au Centre Culturel
Armée à parquer, réquisitions: à Devant-le-Pont, services communaux: Visé centre d'abord.
La balayeuse a longtemps été l'annonciatrice des élections…

Notre quartier est le seul quartier historique de Visé à avoir échappé à la destruction d'août 1914, avec ses vieilles maisons, ses ruelles, …  et son esprit, son âme.
On ne construit pas sur de vieilles histoires ? Il faut aller de l'avant.
Ce sont nos vieilles histoires qui ont forgé notre âme.

Je ne me prononcerai pas sur l'opportunité d'approuver les projets d'autres qui ne défendent que leurs intérêts, seul le bien-être des habitants de mon quartier m'intéresse.

Notre quartier est un
e zone qui devrait être classée zone verte dans une bonne part de ce qui en reste.

Nos ruisseaux ont disparu et avec eux la faune qui y vivait.
La vanne du Petit Aaz est fermée depuis belle lurette et c'est tout un biotope qui s'en est allé.
On a laissé couper, pour les brûler sur place,les vieux arbres fruitiers qui abritaient de nombreuses colonies d'oiseaux dans leurs troncs creux.

Le bosquet au bout le la Promenade d'Aiguillon est le repaire de buses et de corneilles qui s'y cachent pour chasser.
Nos arbres et nos haies font partie d'espèces en voie de disparition et c'est un véritable patrimoine qui s'en va avec eux car ces variétés ne sont plus plantées aujourd'hui.

Que vont devenir les grands poiriers et pommiers qui restent encore ? Et nos haies d'aubépine ?
Déjà  considérablement réduits par les cultures céréalières ils vont être irrémédiablement abattus et peut-être remplacés par d'autres, des if, sapins ou autres variétés sans rapport et non indigènes et qui mettront 20 ans au moins avant que de donner un paysage.
Devant-le-Pont bonzaï non merci.

Précisément, nous conserverons les arbres remarquables et nous n’avons pas l’intention de planter des bonzaïs mais des espèces indigènes. Nous aurons certainement plus de 400 arbres et des kilomètres de haies au lieu des cultures céréalières sans intérêt pour la flore. Il est possible de planter des arbres de 20 ans. C’est une question de budget qui est à l’étude.

 Le CPAS va céder tous ses terrains à un promoteur.

Où sont les logement sociaux qui devaient y être construits ?
Écolo dans une de ses dernières lettres d'information prônait l'accès au logement pour tous et le développement du logement social, discours qui est repris aussi par d'autres partis, or sur le terrain vous faites le contraire de vos discours.
Bel exemple de démagogie politique…

Nous sommes en contact avec l’administration pour qu’une partie des logements soient des logements moyens. D’après Marcel Neven, il y aurait déjà une proportion importante de logements sociaux à Visé. Le CPAS avait plutôt eu le projet d’y construire une maison de repos. Nous avons d’ailleurs dit que c’était tout à fait possible. Cette maison de repos bénéficierait en outre d’eau chaude bon marché mais je crois que le CPAS n’a pas le budget pour un tel projet.

Les Devant-le-Pontois ne veulent pas d'une cité m'a rétorqué André Verjans.
Qui a dit ça ?
Votre projet, c'est une cité, une méga-cité, ça on n'en veut pas.
On ne veut pas d'une cité où toutes les maisons sont les mêmes, alignées en rangs d'oignons et transformées en ghettos pour étrangers, comme on l'a fait jusque maintenant.
Non on n'est pas racistes,  et ne cherchez pas de la xénophobie là où il n'y en a pas !

Comme je l’ai dit, les maisons ne seront pas les mêmes. Elles sont alignées par rapport au soleil mais les voiries sont conçues pour éviter une similitude. Je suis certain que ce quartier sera un modèle que viendront découvrir les urbanistes.

Il n’est pas question d’en réserver l’accès aux étrangers. Quiconque a le droit d’acheter ces maisons qui ne font pas partie d’une méga-cité. Les maisons sont espacées comme en banlieue, bien plus qu’en ville. Actuellement, rue des Ecoles, les maisons sont nettement plus agglomérées que ce que nous comptons réaliser.

Voir se construire à un rythme correct des maisons comme dans l'ancien quartier de Ma Campagne, entourées de verdure, dans des orientations variées, ou comme dans le Clos Robinson, nous sommes assez d'accord.
Et rien n'empêche une construction écologique, respectueuse de l'environnement, avec une consommation d'énergies renouvelables et tout le toutim…

Je suis tout à fait d’accord avec ce paragraphe, c’est ce que nous souhaitons faire sauf que les maisons seront alignées au sud ainsi que tous les jardins. Les maisons de la rue des écoles sont toutes alignées. Quel est le problème ?

Vous voulez défigurer notre quartier, lui faire perdre son âme de petit quartier où il fait bon courir dans les rues pour les enfants, où il fait bon boire un pecket en accompagnant l'harmonie qui défile dans les rues les jours de fête.

Je ne pense pas que les rues de DLP soient modifiées par le projet. Les enfants pourront non seulement continuer à y courir mais pourrons se promener dans les 5 km de voiries arborées que nous prévoyons et y rejoindre la promenade d’aiguillon par un sentier au lieu d’un trottoir.

On n'aura pas n'importe qui comme nouveaux habitants mais uniquement des gens aisés qui ont les moyens ( entre 6 et 8 briques minimum y'a de quoi ! dixit André Verjans ).
Ha bon , le logement social c'est ça maintenant  ?

Il est vrai que des gens qui ont les moyens c'est intéressant pour une commune qui a un besoin crucial d'argent.
Faudra aussi apprendre à parler flamand
Ne  venez surtout pas me dire que ce sont uniquement nos jeunes et des gens du terroir qui vont acheter; je vois d'ici flotter le drapeau hollandais.
La vente des maisons ces trois dernières années est un témoignage, une preuve tangible, de ce que j'avance et notre bourgmestre a même été irrité, à raison,  de voir des annonces de ventes de maisons uniquement rédigées en flamand.

Une maison neuve avec terrain coûte évidemment minimum 150.000 € soit 900 € environ par mois pendant 20 ans. Ce n’est pas à la portée de tous mais c’est le fait de toutes les maisons neuves. Une formule plus démocratique consisterait à y construire des immeubles à appartements avec un maximum d’étages, c’est certainement une solution moins heureuse. Si par contre, comme vous le préconisez, on y construit moins de maisons sur des parcelles forcément plus grandes, elles coûteront davantage, probablement 250.000€, et ne seront accessibles qu’à une élite. On risque d’obtenir alors le symptôme que vous redoutez

Alors, laissez-nous nos maisons qui ne valent rien, et construisez-en d'autres qui auront de la valeur, mais pas seulement une valeur marchande, économique, mais une valeur paysagère, écologique et respectueuse dans tous les sens.

Respectueuses de nos valeurs, de nos traditions, de notre bien-être.

Nous sommes prêts à accueillir de nouveaux habitants, mais nous résisterons à une invasion.

Nous sommes favorables à une extension et un développement harmonieux du quartier, avec la possibilité pour tous, nantis et autres, d'acquérir un logement qui cadre avec l'environnement dans lequel il se trouve.

Je constate que nous sommes encore d’accord. Il n’y aura pas « d’invasion ». C’est d’ailleurs un projet que je réalise avec un habitant de DLP, Serge Lejeune.

Alors, révisez vos projets, parce que les Devant-le-Pontois ne se laisseront pas faire.
Ca va être la fête, venez y boire un coup, entre amis, on est très accueillants.
Venez vivre avec nous, venez vous promener, mais allez partout, il y a des coins dont vous ne soupçonnez même pas l'existence, et laissez vous séduire.
Alors peut-être, vous serez touché par la grâce, ou plus simplement, vous aurez un sursaut d'intelligence.

Je suis ravi d’apprendre que DLP renferme des trésors cachés qui augmenteront davantage l’attrait du projet.
N’hésitez pas à m’adresser d’autres questions si vous le souhaitez.

Meilleures salutations

Laurent MINGUET


VOTRE REACTION


A l'entendre, nous n'avons rien compris au projet
Je constate qu'il expédie aussi son courriel à certains de nos mandataires, il craint donc une opposition puisqu'il s'adresse à eux.
Faites moi donc part de vos remarques, que ce soit pas courriel, courrier, ou quand vous me rencontrez et je les mettrai en ligne comme les remarques précédentes
Monsieur Minguet semble se poser en sauveur urbanistique écologiquement correct, le fait qu'il fasse appel à un (très récent) devant-le-pontois pour la réalisation de son projet n'est pas un gage de qualité.
J'ai jamais vu de promoteur immobilier faire du sentiment. Il y a souvent incompatibilité entre âme et portefeuille...
200 maisons, c'est niet, quelques soient ses arguments.
C'est plus du double admissible et voici une réponse qui sera peut-être affinée au fil du temps et de vos remarques.

Marc Poelmans

Monsieur Poelmans,

J’ai vu votre site (http://www.club-j.be/non.htm) et les nombreuses remarques par rapport au projet Pléiades à Devant-le-Pont.
Je suis déçu de ne pas susciter davantage d’enthousiasme avec ce projet majeur qui doit créer beaucoup d’activés économiques en région liégeoise. Je suis bien d’accord que les voisins immédiats devront en subir les nuisances pour un bénéfice collectif.
Quel bénéficie collectif ?
Ce sera surtout un bénéfice pour le promoteur...
Activités économiques; Monsieur Minguet compte-t-il fournir un emploi aux futurs acquéreurs, cela m'étonnerait, la plupart en auront un, condition obligatoire pour s'offrir une habitation, et viendront donc s'installer dans ce qui est devenu la banlieue de Maastricht

Il y a cependant quelques idées fausses et craintes non fondées dans votre développement. Je vais tâcher d’y répondre. (vous moi)

Vous-moi, c'est hors de question.
Le débat restera étallé sur la place publique et nos craintes sont fondées, la disparition des prés, des champs etc va faire disparaître tout un paysage et tout le biotope qui y vit..
Monsieur Minguet a contacté personnellement d'autres intervenants en essayant visiblement de garder le débat entre personnes et par courriel et d'éviter ainsi des réactions sur ce forum. (voir copie du courriel et réponse de son destinataire ici plus bas)
Peur des débats et des écrits ?

Et des contacts entre opposants de ses divers projets ?


C'est
... l'autre.
Je ne pense pas que les voitures des futurs habitants pèseront négativement dans le bilan énergétique. Au contraire, en leur permettant de résider près d’un centre urbain, ils pourront rouler moins en voiture qu’en habitant en banlieue. Le centre de Visé est à moins d’un km, il n’est pas farfelu de penser qu’ils s’y rendent à pied ou à vélo. Prendre sa voiture pour traverser un pont est digne d’une parodie américaine.
Pas d'impact 300 voitures en plus !
Belles paroles pour quelqu'un qui se dit écolo pur et dur (extrait choisi:...
Ecolo, Greenpeace ou les Amis de la Terre auxquels j'adhère depuis quinze ans...) après tout un pétrolier de plus qui dégaze en Mer du Nord, ça ne doit pas faire plus de dégats non plus si on suit son raisonnement.
A pieds ou à vélo.
Quel rêveur, le nez dans les Pléiades certainement (ndla. les Pléiades c'est un groupe d'étoiles de la constellation du Taureau).
Il faudrait peut-être voir sur place comment ça se passe.
Y'a plus personne qui marche ou qui va à vélo: vous faites comment pour revenir avec 24 bouteilles d'eau, un sac de patates, des oeufs, du lait, etc...
Si les gens pouvaient entrer dans les classes d'école ou dans les magasins avec leur voitures ils le feraient...
Mieux encore, maintenant on autorise même le parking sur le pont.
Un peu de réalisme, il est tout à fait farfelu de penser que les gens iront à pieds ou à vélo.
Ce n'est pas demain que les mentalités changeront, certains habitants du quartier conduisent leurs enfants à l'école de DLP en voiture !
Et Visé est loin d'être le centre urbain où les gens font leurs courses comme il semble le croire.


Quid de la circulation ?
... piste de vitesse.
Les enfants de DLP vont bénéficier de zones récréatives de qualité supplémentaire sur le nouveau site. Je ne pense pas qu’ils puissent le faire actuellement dans les champs de maïs ou de froment. Point de vue de la circulation, nous comptons dévier la circulation pour éviter les rues de Tongres et des Ecoles. L’étude d’incidence pourra déterminer quel en sera l’impact.
Des zones récréatives en plus... bien entendu les nouveaux habitants seront ravis d'entendre les enfants jouer, crier, rouler à mobylette..., mais jouer si ce n'est sur la rue et pas dans des espaces verts ou ouverts ?
Actuellement, les jeunes se rassemblent surtout dans le terrain de la Jeunesse et dans la cour de l'école communale, ce qui leur est normalement interdit.
Autrefois, ils avaient l'ancienne académie et le terrain tout autour, les scouts et les louveteaux y ont eu leur local il y a bien longtemps, puis il y avait le camping, très mal aménagé certes et aujourd'hui il n'existe sur la commune aucun espace pour les campeurs ou ceux qui veulent faire un arrêt avec leur caravane.
Mais là aussi tout a été vendu à un promoteur à un prix intéressant, sans qu'on voit jamais la moindre affiche à vendre d'ailleurs. L'immeuble de l'académie a été rasé, le camping aussi, et c'est aujourd'hui un parking. Intéressant comme endroit...
Il faut pour nos jeunes des espaces de rencontre, et pas uniquement dans des maisons de jeunes, dans des locaux fermés..
Mais pas seulement pour les jeunes mais pour tous, il faut restaurer la convivialité et le contact entre les gens avec des lieux où ils peuvent se rassembler, des places publiques, avec des endroits pour s'asseoir et discuter, un forum quoi.
Des espaces où on oublie l'individualisme des gros propriétaires qui se cachent derrière leurs hautes haies et des endroits où on peut simplement se voir, à l'abri du vent de la pluie ou du soleil. Comme dans les kiosques qui existaient avant
Souvenez-vous autrefois on chantait:

Tot près dè vî pont, i n a-st on ptit banc
Wice ki dj' a sovint miné m' binamêye,
On banc come in ôte, wice ki les galants
Minèt leû mon-keûr cwand l' nute est toumêye...
Ah ! s' ti poléves dire tot çou k' t' as vèyou
Dispôy ki t' es la, pitit banc k' on-z inme !
Ah ! s' ti poléves dire tot çou k' t' as-st oyou,
Des boûdes, des sièrmints... et tofêr les minmes !

Ti rapinses tu co di l' osté passé ?
Nos t' vinîs vèyî deus feyes li saminne.
Binamé ptit banc, louke, rin k' d' î tûzer,
Dji sin k' dji fruzihe, et dji rveû Madlinne.
Awè, djel riveû, et c' est la m' måleûr
N' è pôrè-dj' don måy aswadjî m' pinsêye ?
Sovnance ki m' fêt må, ca por mi l' boneûr
N' est pus k' on bê sondje, ine douce djôye passêye.

Mins pocwè fåt i, la k' on-z a vint ans,
Ki l' coûr si lèye prinde a ene clére riyotreye ?
Et kimint s' fêt i, pôves sots ki ns estans,
K' nos n' nos dotanse nin k' l' amour n' est k' trompreye ?

Tot près dè vî pont, i n a-st on ptit banc
Wice ki dj' a sovint miné m' binamêye,
On banc come in ôte wice ki les galants
Båhèt leû mon-keûr cwand l' nute est toumêye...

Tout près du vieux pont, il y a un petit banc / Où j'ai souvent emmené ma bien-aimée / Un banc comme un autre / Où les amoureux emmènent l'élue de leur cœur quand la nuit est tombée. / Ah, si tu pouvais dire tout ce que tu as vu / Depuis que tu es là, petit banc qu'on aime ! / Ah si tu pouvais dire tout ce que tu as entendu / Des sottises, des promesses…et souvent les mêmes. 
Te souviens-tu encore de l'été passé / Nous venions te voir deux fois par semaine / Cher petit banc, regarde, rien que d'y penser / Je me sens frémir, et je revois Madeleine / Oui, je la revois, et c'est bien là mon malheur / Ne pourrais-je donc jamais soulager mon esprit ? / Souvenir qui meurtrit, car pour moi, le bonheur / N'est plus qu'un beau rêve, une douce joie passée.
Mais pourquoi faut-il, quand on a vingt ans, / Que le cœur se laisse prendre dans de semblables badineries / Et comment se fait-il, pauvres fous que nous sommes / Que nous ne nous doutions pas que l'amour n'est que tromperie ?
Tout près du vieux pont, il y a un petit banc / Où j'ai souvent emmené ma bien-aimée / Un banc comme un autre où les amoureux / Embrassent l'élue de leur cœur quand la nuit est tombée.

Ca c'est pour le petit de blues... ça résume bien ce que c'est que d'avoir un endroit tranquille, un lieu de rencontre où on se fait des souvenirs.
Avec la rue comme seul territoire, bonjour la galère.
Les jeunes qui jouent en face des gens, c'est radical, ça va faire gueuler: trop de bruit, trop de passage, etc, etc... c'est déjà le cas maintenant.
On fera quoi alors, interdire les rassemblement comme on l'a fait à Bassenge ?

Quant à éviter les rues de Tongres et des Ecoles, expliquez donc ça à ceux qui conduisent leurs enfants à l'école justement située dans ces deux rues.
Vu la situation bordélique aux heures d'arrivée et départ de classe, ça promet.


200 maisons les mêmes, ce n'est plus un lotissement,
...ralenti…
Les 200 maisons ne sont pas les mêmes mais elles ont toutes des tailles et des « peaux » différentes contrairement aux cités. Je ne pense pas avoir dit que vos maisons n’avaient aucune valeur car c’est évidemment faux mais que les bâtiments thermo efficaces auront davantage de valeur que les bâtiments classiques au fur et à mesure de l’augmentation des prix des combustibles. J’ai lu par ailleurs qu’il n’y aurait que 25% d’espace vert. En fait, il s’agit d’espace vert collectif. Si on ajoute les espaces verts privés, on arrive à 70% et même à 80% si on considère que les toitures végétales sont de l’espace vert.
Les maisons seront toutes orientés dans un axe est-ouest, et cela il n'y en a qu'un, ce qui fera donc bien des alignements comme dans une cité, même si les tailles et les teintes sont différentes. Dans la Wade, la rue n'est pas rectiligne, elle tourne, et c'est bien une cité.
Pas de valeur nos maisons; il semble que les propos se modèrent car c'est bien ces termes qui ont été rapportés par plusieurs personnes, des malentendants peut-être ?
Les espaces verts privés, j'en ai rien à cirer.
Nous revendiquons des espaces verts publics.
M. Minguet confirme bien 25% d'espaces verts publics qui vont se trouver où ?
Les plates-bandes de pelouse le long des 5 km de route certainement ?
Quand aux toitures végétales, c'est très joli, j'envisage d'en faire une depuis des années ( parce que ma maison est construite en utilisant une orientation est-ouest avec des fenêtres plein sud et une plate-forme, le principe n'a rien de neuf. Sauf qu'on y crève de chaud en été et que la ventilation de la nuit ne suffit pas à compenser l'accumulation de chaleur de la journée )
En tant que conseiller en prévention et coordinateur-sécurité, j'approuve la conception avec un toit plat, et même d'y faire des terrasses accessibles du moment qu'elles sont prévues pour éviter les chutes.
Mais avec la mousse qui poussera dessus, et qui essaimera, M. Minguet offrira-t-il le démoussage des toitures de ceux qui n'ont pas envie d'en avoir sur leurs ardoises, dans leurs corniches, ou plein leur jardin ?
Ce sera en outre certainement une espèce non indigène, et on connait l'effet néfaste d'introduction de plantes non indigènes.


Au niveau des procédures, nous avons pris contact avec la commune, l’urbanisme, le collège, le CPAS… il y a plus d’un an. Le fait que l’étude d’incidence arrive en juillet ne semble pas avoir posé de problème pour que les habitants fassent leurs remarques. Au contraire, je pense que la plupart des gens ont davantage de temps qu’au mois de septembre par exemple.
Pas de problème ?
Tout le monde a râlé et beaucoup ont considéré qu'il était inutile de répondre parce que de toute façon nos décideurs politiques feraient ce qu'ils ont envie.

Vous semblez également vous soucier de la zone inondable ou de l’assèchement de la nappe aquifère. Nous l’avons analysée, elle ne va évidemment pas disparaître vu les quantités insignifiantes qui y seront prélevées au regard de l’apport naturel d’eau. Par contre, elle est actuellement polluée par les nitrates de l’exploitation agricole. Cette situation devrait rapidement s’améliorer quand on arrêtera d’y déverser de l’engrais.
Tiens, ce seront des maisons où on ne consommera pas d'eau ?
En plus M. Minguet préconise un arrosage de la toiture pour rafraîchir pendant les journées chaudes, et les citernes d'eau de pluie certainement prévues seront vite vides, ça consomme, je sais de quoi je parle or je n'ai que 70 m².
Ne pas oublier non plus avec une eau qui sera chauffée (par le soleil et la chaleur du toit et qui sera dispersée ne fut-ce que par le vent) la prolifération de bactéries comme les salmonelles ou la legionella (mortelle ) qui ont fait souvent parler d'elles.
La zone inondable;
Il y a quelques jours, il est tombé plus de 100 litres d'eau au m² en quelques minutes.
Les champs ont tout absorbé, heureusement.
Le bourgmestre Marcel Neven,dans un article du
Visé-Magazine page 2 du 9 août, mentionne " la soudaineté et l'importance des chutes de pluies enregistrées furent telles que de nombreux Visétois en furent victimes même en des endroits où il était inimaginable que des désagréments aussi lourds puissent être enregistrés".
Donc, malgré toutes les prévisions, nos craintes sont justifiées, et la réflexion du bourgmestre amène de l'eau à notre moulin. Lui qui défend ce projet hautement libéral, le voilà confronté à une tuile doint il se serait bien passée.
Parce que la flotte qu'on attendait nulle part, elle a quand même débarqué et il ajoute que ça risque encore fort d'arriver, relayant par là les prévisions des écolos qui depuis des années crient haro sur la construction .
Tout le monde sait que dans la plupart des lotissement des problèmes surviennent.
On en parle très souvent dans des reportages et chaque fois c'est l'urbanisation qui est mise en cause.
En cas d'inondation, M. Minguet s'engage-t-il à indemniser ceux qui en feront les frais ?
Puis revenons-en à la nappe aquifère.
Vous n'ignorez pas que celle-ci exerce une pression sur les terres, et que si une baisse de pression vient à survenir, les terrains vont bouger, exactement comme des terrains au-dessus d'anciens sites miniers, et provoquer des dégradations aux maisons.
Regardez dans la rue des Ecoles, je suis persuadé que ce n'est pas seulement le trafic routier qui est à la base des crevasses de certaines habitations, mais que le terrain a déjà commencé à bouger depuis que les consommations d'eau ont augmenté
Une étude sérieuse a-t-elle seulement déjà été faite ?
Sait-on encore aussi qu'une bonne partie des maisons est construite sur une ancienne décharge de déchets industriels inertes (jusqu'à preuve du contraire) qui proviennent de l'ancienne usine de la Basse-Meuse, il s'agit de déchets de fours, scories, charbons, mâchefers, etc, sous réserve d'y trouver autre chose si on creuse plus bas, le tout ayant été recouvert d'une couche de terre puis oublié un siècle plus tard.
C'est stable, si on n'y touche pas, mais dès qu'on entre dedans, c'est comme creuser dans du sable, tout s'écroule
J'ai pu le constater lorsque j'ai construit ma maison. Mon ancienne remise, en fait une vieille petite maison du 19e siècle, était construite sans fondations à même cette couche de scories qui agit comme un radier et absorbe immédiatement l'eau.
Mais c'est encore moins stable que du gravier et des infiltartions d'eau au sein de cette masse entraîneront les fines particules de cendre vers le bas avec un glissement de la couche de terre située au-dessus.
Si la pression de l'eau vient à changer ou si cette nappe de cendrées vient à glisser d'une manière ou d'une autre, quels dégâts cela va-t-il produire ? car beaucoup de maisons sont construites dessus.
En cas de dégradations, fissures, etc., M. Minguet s'engage-t-il à indemniser ceux qui en pâtiront ?

Le prix payé au CPAS se situe dans la moyenne haute des terrains achetés aux propriétaires privés. En effet, la construction de voiries et de ses impétrants, station d’épuration, chauffage central, espaces verts, zones d’agréments, le déplacement de la ligne haute tension, intérêts bancaires… coûtent plusieurs millions d’euros. La marge réalisée n’a rien d’extravagant au regard du temps, plusieurs années, et des risques nécessaires avant un retour sur investissement.


Nous connaissons enfin le prix du terrain !!!,
information soigneusement tue lors de la réunion,
mais relatée dans
La Meuse du jeudi 28 juillet 2005.

Allons jusqu'au bout du raisonnement, puisqu'on parle chiffres un lotissement pareil ça rapporte combien ?
Pourquoi le CPAS ne joue-t-il pas au promoteur en vendant de riches maisons ?
Je connais beaucoup de candidats propriétaires qui auraient été heureux de payer 12 euros le m², et j'aimerais savoir qui aurait vendu ses terrains privés à un prix aussi bas.

Bizarre quand on compare avec ceci:

http://www.horizon3d.com/
VISE Devant-le-Pont - très beau terrain à bâtir de plus de 1200 m²:: 1
Adresse:   4600
VISE
Prix: 90,00

Très beau terrain à bâtir libre de constructeur de plus de 1.200 m² situé dans le lotissement Denis de Devant-Le-Pont.

Situation particulièrement agréable et calme.

Prix: 90 € / m²

Cette annonce provient du site Horizon 3D, voir plus bas, bien loin des 12 euros...
Alors le CPAS n'a qu à laisser construire un lotissement de 20 maisons et ses terrains situés à côté vont subitement pendre une pluvalue énorme et passer de 12 à minimum 60 euros
Quant à déplacer la ligne de haute tension, économisez; il suffit de la laisser en place et construire plus loin, et planter des arbres en dessous, évidemment, ça fera moins de maisons...

Tiens, c'est justement moins de maisons qu'on veut...

Depuis ... Devant-le-Pont bonzaï non merci.
Précisément, nous conserverons les arbres remarquables et nous n’avons pas l’intention de planter des bonzaïs mais des espindigènes. Nous aurons certainement plus de 400 arbres et des kilomètres de haies au lieu des cultures céréalières èces sans intpour la flore. Il est possible de planter des arbres de 20 ans. C’est une question de budget qui est à l’étude.
érêt
Plantez donc la forêt avant les maisons, après on en reparlera.
J'ai un chêne de 20 ans dans mon jardin, je doute qu'on puisse un jour le déplacer.
Un peu plus de précision, quels arbres ?
Et des km de haies, certainement pas d'aubépine, qui ceintureront les propriétés pour que les gens soient tranquilles chez eux.
C'est plus une cité, c'est labyrinthus !
!!

Le CPAS va céder tous ses terrains à un promoteur ... politique…
Nous sommes en contact avec l’administration pour qu’une partie des logements soient des logements moyens. D’après Marcel Neven, il y aurait déjà une proportion importante de logements sociaux à Visé. Le CPAS avait plutôt eu le projet d’y construire une maison de repos. Nous avons d’ailleurs dit que c’était tout à fait possible. Cette maison de repos bénéficierait en outre d’eau chaude bon marché mais je crois que le CPAS n’a pas le budget pour un tel projet.
C'est quoi un logement moyen ?
Et c'est quoi une partie ?
S'il est vrai qu'il existe déjà une bonne proportion de logement sociaux, il y a moyen d'en construire d'autres sans pour autant faire des cités de dizaines de logements sociaux où trop souvent l'inculture est maîtresse.
Il faut mêler habitat classique et habitat social, c'est ça l'intégration sociale.
Un bel exemple a été fait à Lixhe où trois ou quatre maisons sociales sont venues s'intercaller dans le paysage rural existant. Construire des quartiers aisés et ailleurs des quartiers de gens "pauvres" conduit irrémédiablement à des excès, du vandalisme, des vols et toute sorte de délinquance.
Créer un fossé de plus en plus large entre nantis et moins nantis amènera systématiquement à de la violence.

Mais il est vrai qu'alcool, drogue et violence sont des mots absents du dictionnaire visétois
.

Une ville ne se construit pas qu'avec ceux qui ont de l'argent.
Si on ne donne pas accès soit à des logement sociaux, ou plus simplement à des logements achetables à un prix décent, à une population qui en a de plus en plus besoin, où vont habiter ces gens, des caravanes dans des terrains vagues ?
Evidemment pour une certaine petite bourgeoisie BCBG visétoise, il faudrait que ceux qui ont un faible pouvoir d'achat aillent habiter ailleurs.
Faudrait pas oublier qu'à notre époque, même des ingénieurs sont au chômage !
Et nos enfants n'ont pas des salaires mirobolants pour acheter des maisons dont la moins chère coutera 150.000 euros

Au prix auquel il brade ses terrains, le CPAS n'est pas près d'avoir le budget de faire quoi que ce soit alors il ferait mieux de garder ses terrains et d'attendre d'avoir de quoi y construire quelque chose, les logements sociaux, ça fait 50 ans qu'on en parle alors 10 ans de plus
et puis on pourra peut-être aussi y construire une seniorie pour les vieux devant-le-pontois...
après avoir vécu dans notre quartier, on aimerait aussi y finir ses jours.

Les Devant-le-Pontois ne veulent pas d'une cité .... en a pas !
Comme je l’ai dit, les maisons ne seront pas les mêmes. Elles sont alignées par rapport au soleil mais les voiries sont conçues pour éviter une similitude. Je suis certain que ce quartier sera un modèle que viendront découvrir les urbanistes.
C'est beau l'espoir... à un certain niveau ça s'appelle de l'utopie.
Il n’est pas question d’en réserver l’accès aux étrangers. Quiconque a le droit d’acheter ces maisons qui ne font pas partie d’une méga-cité. Les maisons sont espacées comme en banlieue, bien plus qu’en ville. Actuellement, rue des Ecoles, les maisons sont nettement plus agglomérées que ce que nous comptons réaliser.

Je ne conteste pas les maisons mitoyennes de nos rues, mais justement on veut garder des espaces verts derrière, des espaces accessibles et pas privés, ou du moins dans lesquels on peut flâner et où notre faune peut librement vivre
Je ne reparlerai pas du phénomène d'achat massif des habitations par les hollandais (j'ai rien contre eux par ailleurs)
mais il n'y a pire sourd que celui qui ne veut entendre.
Je ne parle pas d'un droit de priorité en fonction des individus, certes non, mais c'est la taille du portefeuille qui va jouer, et en matière d'achat immobilier, tout le monde sait que les Pays-Bas offrent des avantages fiscaux à ceux qui d'une manière tout à fait pacifique, colonisent les territoires frontaliers, sans oublier que l'impôt sur leur travail, c'est dans le pays où ils travaillent qu'ils le versent et ils n'amèneront dans la manne communale que l'impôt foncier
La donne est faussée, dès lors il suffit d'augmenter les prix en sachant très bien qu'il y a un potentiel d'acheteurs.


Voir se construire à un rythme correct des maisons ... toutim…
Je suis tout à fait d’accord avec ce paragraphe, c’est ce que nous souhaitons faire sauf que les maisons seront alignées au sud ainsi que tous les jardins. Les maisons de la rue des écoles sont toutes alignées. Quel est le problème ?
Bis repetita !
Laissez la rue des Ecoles où elle est et les champs qui la bordent.
Construisez une rue similaire si vous voulez avec une zone verte publique de 300 mètres e
ntre les deux

Vous voulez défigurer notre quartier,
...fête.
Je ne pense pas que les rues de DLP soient modifiées par le projet. Les enfants pourront non seulement continuer à y courir mais pourrons se promener dans les 5 km de voiries arborées que nous prévoyons et y rejoindre la promenade d’aiguillon par un sentier au lieu d’un trottoir.
Rebelote.
On est bien sur la voirie et pas dans des espaces de délassement.
Mais il est vrai que les gens iront à pieds et à vélo et que les enfants seront en sécurité.


On n'aura pas n'importe qui comme nouveaux habitants mais uniquement des gens aisés qui ont les moyens
...en flamand.
Une maison neuve avec terrain coûte évidemment minimum 150.000 € soit 900 € environ par mois pendant 20 ans. Ce n’est pas à la portée de tous mais c’est le fait de toutes les maisons neuves. Une formule plus démocratique consisterait à y construire des immeubles à appartements avec un maximum d’étages, c’est certainement une solution moins heureuse. Si par contre, comme vous le préconisez, on y construit moins de maisons sur des parcelles forcément plus grandes, elles coûteront davantage, probablement 250.000€, et ne seront accessibles qu’à une élite. On risque d’obtenir alors le symptôme que vous redoutez
Ca c'est sûr que c'est de moins en moins à la portée de tous.
Ce n'est certainement pas comme ça que les jeunes visétois vont rester dans leur commune.
Bon sang mais c'est bien sûr !!
Le libéralisme social, voilà que je pige: c'est permettre l'accès au logement à tous ... ceux qui ont au moins 150.000 euros. Bièsse que je suis, j'avais rien compris.

Bon je répète, je mets le ralenti comme ça ce sera peut-être plus compréhensible: j'ai dis moins de maisons, j'ai pas dit des parcelles plus grandes, faut faire un dessin peut-être ou le monsieur il a compris ?
Vous prenez le projet, avec les maisons telles qu'elles sont conçues, et le terrain qui va avec, et vous divisez par deux (au moins), le reste du terrain, c'est une zone verte accessible à tout le monde.
Begrepen, understood, capice ?
Dju, fait exprès pour me foutre en rogne...?


Alors, laissez-nous nos maisons ... l'environnement dans lequel il se trouve.
Je constate que nous sommes encore d’accord. Il n’y aura pas « d’invasion ». C’est d’ailleurs un projet que je réalise avec un habitant de DLP, Serge Lejeune.
Pas de confusion, je ne suis pas d'accord avec lui et 200 maisons c'est bien une invasion.
Quant à M. Lejeune, c'est un promoteur.
Comme je l'ai dit: ils ont un portefeuille à la place du coeur.
En outre il n'est devant-le-pontois que depuis très peu de temps et lui confier cette mission est de bonne augure... s'il est aussi soucieux de la réglementation que lors des travaux de son habitation (affichage des autorisations d'urbanisme, stockage des matériaux de construction sur la voie publique sans signalisation... )
Sinon ça mis à part, c'est un binamé qui dit bien bonjour
Mais la société Horizon 3D est-elle bien devant-le-pontoise ?
Parce que sur le site Internet http://www.horizon3d.com à la rubrique adresse on lit:

Adresse: Hôtel Radeski
  Boulevard d’Avroy 69/71
4000
          LIEGE
Tél: 00 32 (0) 223 37 35
Fax: 00 32 (0) 222 37 35
Email: info@Horizonimmo.be
Site: Horizonimmo.be

Ca fait un peu société panaméenne.... ou c'est un bug sur le site
Alors allons voir ailleurs: sur le site du Moniteur Belge. Là on a affaire à 3 sociétés:
HORIZON 3D  SPRL RUE DES ECOLES.55 4600 VISE 477.388.270 LGA022770
HORIZON 3D INVEST  SA RUE DES ECOLES.55 4600 VISE 863.011.473
HORIZON PLEIADES  SA RUE DES ECOLES 55 4600 VISE 867.447.640 CONSTITUTION 2004-10-05 / 0139817,
c'est visiblement celle qui nous intéresse et cette société a deux adminiustrateurs MM. Minguet et Lejeune et est en fait une société créée par IMG (Invest Minguet Gestion) et Horizon 3D Invest; pour un capital de 1 million d'euros libérés à 3/10 lors de la constitution.
Cliquez ici pour le descriptif de la société(format .pdf) ou ici (format image)
IMG est une société dont le capital a été porté à 29.663.154 euros en partie part l'apport de part de la société Developpement Technologique Vidéo (DTV)
Horizon 3D Invest est constituée des sociétés Horizon 3d + IMMO Lennerts de Verviers + MJH Managment de Liège + Remco de Baelen
On est donc très loin d'un devant-le-pontois
Tous ces renseignement n'ont rien de confidentiels et sont consultables sur le portail fédéral http://www.ejustice.just.fgov.be/tsv_pub/index_f.htm dans la banque de données, vous pouvez rechercher qui sont ceux qui sont derrière toutes ces sociétés si vous le désirez..
La société Horizon est d'ailleurs parait-il cotée en bourse ce qui lui confèrerait de la valeur et une certaine notoriété selon M. Minguet. Difficile d'avoir des renseignements précis sur la société elle-même, mais je les aurai prochainement, tout ce que je peux dire c'est que lorsqu'on suit le graphique de l'évolution du prix des actions, il descend.
Graphique de l'action Horizon Cert (BE 0003609204) type:  Action - Certificats immobiler (Bru) - Fixing simple selon Euronext en date du 12 août 2005:
de 175 en 1997 elle a grimpé et descendu avec une pointe vers 200 mi-98 puis le début de la descente, une légère remontée en 2001 et des hauts et bas entre 140 et 155 depuis 2002 et une courbe franchement fléchissante vers le bas depuis 2004 pour arriver à 125 actuellement. soit une chute de 28,5% depuis son émission.(voir sur http://www.euronext.com )

Alors, révisez vos projets,
... sursaut d'intelligence.
Je suis ravi d’apprendre que DLP renferme des trésors cachés qui augmenteront davantage l’attrait du projet.
N’hésitez pas à m’adresser d’autres questions si vous le souhaitez.
Les trésors cachés, c'est avant le passage de M. Minguet, pas après...
C'est de l'ironie déplacée.
Quant aux questions, il suffira de rester branché sur ce forum, j'y mettrai les réactions au fur et à mesure quelle me parviennent

Meilleures salutations
Laurent MINGUET

Autant de ma part...

La réponse de Monsieur Minguet reflète assez l'attitude qui a été décrite après la réunion avec les habitants du quartier: "imbu de lui-même, écrasant les autres de sa suffisance et de sa supériorité"
Monsieur Minguet comme le loup de l'histoire montre patte blanche pour mieux dévorer.
Il adopte une attitude écologique séduisante mais une attitude urbanistique qui va à l'encontre du bon sens.
Il y a assez de terrains à réaffecter, et son côté écolo devrait l'inciter à le faire, plutôt que d'utiliser des terrains vierges et faire de nouveaux lotissements.
Personnage ambivalent, qui de l'écologiste ou du financier prend le pas ?

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VOTRE REACTION

11/8/2005
Tiens j'ai vu le cama Olislagers hier, en balade, pas fatigué pour un sou de retour de vacances, il pédalait joyeusement et s'est arrêté en me voyant devant la maison.
On a causé un peu et il y aura une réponse de son parti à la rentrée.
Il avait été assez surpris de voir sa réponse sur Internet, sinon il aurait adapté, sans parler de sa famille etc..
Je lui ai répondu que ce n'en était que mieux et qu'au moins ça montrait un certain attachement au quartier et à certaines valeurs.
Et puis franchement, si même on dit souvent que c'est un excité qui rue dans les brancards (moi j'aime encore bien...), sa réponse aura au moins le mérite de la spontanéité qu'il faut sans être passée par la censure du parti (s'est peut-être même fait taper sur les doigts, ce serait dommage....).
D'ailleurs, il est pas tout seul.
Un courageux avait mis une affiche contre le projet à sa fenêtre pendant la fête, réellement courageux, je ne blague pas. Mais elle n'y est restée que deux jours...
Par St Georges, sacrée discipline de parti.... on ne peut même plus manifester ses opinions personnelles.
J'ai d'ailleurs des réponses d'une autre couleur qui sont restées dans mes tiroirs car elles ne pouvaient être prises que comme avis d'un membre et pas une réponse officielle. J'ai fait une exception parce que c'était une réponse personnelle à un coup de gueule envoyé spécifiquement à quelqu'un avant celui du forum, ... un e-mail a faire fondre un disque dur, du pur vitriol.
Dorénavant, chers politiciens, vous êtes au courant que vos messages seront on-line.
Et j'espère bien que vous serez nombreux à la rentrée à avoir assez de couilles pour répondre (excuse l'expression machiste ma chère Pierrette, les femmes peuvent répondre aussi bien sûr)

M'a fallu rire.
Ma femme qui ne connaît pas trop nos bobines politiques et qui me voyait en discussion m'a demandé de quoi Mullenders m'avait parlé ?
A cause des crolles (je cite), elle avait pris le camarade Oli pour le vert Martial.
Je lui ai quand même fait remarqué qu'un des deux était plus dégarni, et pas franchement de la même couleur (je parle des tifs).
Je lui ai aussi dit que c'est pas parce qu'il est à vélo qu'un politicien est forcément du parti écolo.
@+

MP


From: oli.ali@belgacom.net
To: marc.poelmans@skynet.be
Cc:
oli.ali@belgacom.net
Sent:
Friday, August 12, 2005 3:56 PM
Subject: en réaction à la construction du lotissement de DLP
Qu'il me soit permis, à mon tour, d'apportert ma réaction à la réponse faite par le promoteur, Monsieur Laurent Minguet. Qu'il soit d'abord préciser que je m'élève contre la construction de ce lotissement que l'on veut nous imposer comme écologique... Ainsi les choses seront claires !

C'est oublier qu'il y aura au moins 300 voitures en plus qui viendront démolir l'effet soi-disant obtenu par une consommation énergétique écologique.
On crée d'un côté pour démolir de l'autre.
déclare Monsieur Poelmans Je suis entièrement d’accord avec cette vision des choses !
Quant à la vision de Monsieur Minguet :
Je suis déçu de ne pas susciter davantage d’enthousiasme avec ce projet majeur qui doit créer beaucoup d’activés économiques en région liégeoise. Je suis bien d’accord que les voisins immédiats devront en subir les nuisances pour un bénéfice collectif
Les riverains les plus anciens seront donc lésés au profit d’une collectivité étendue faite de nouveaux arrivés…

[…]Je ne pense pas que les voitures des futurs habitants pèseront négativement dans le bilan énergétique. Au contraire, en leur permettant de résider près d’un centre urbain, ils pourront rouler moins en voiture qu’en habitant en banlieue. Le centre de Visé est à moins d’un km, il n’est pas farfelu de penser qu’ils s’y rendent à pied ou à vélo. Prendre sa voiture pour traverser un pont est digne d’une parodie américaine.

Non pas d’une parodie américaine mais digne d’une réalité visétoise. Il se trouve plus d’un Visétois à prendre sa voiture pour remonter la rue du Collège et la rue Haute et se stationner trois fois pour aller acheter un journal, un pain et un kilo de tomates… Dès lors, passé d’un côté à l’autre de la Meuse pour rejoindre le centre !!!

[…]Comme je l’ai dit, les maisons ne seront pas les mêmes. Elles sont alignées par rapport au soleil mais les voiries sont conçues pour éviter une similitude. Je suis certain que ce quartier sera un modèle que viendront découvrir les urbanistes.
Un modèle qui sera répété et donnera demain à nos villes et villages un air de ressemblance digne de la vision qu’avait Aldous Huxley du futur !

Nous sommes en contact avec l’administration pour qu’une partie des logements soient des logements moyens. D’après Marcel Neven, il y aurait déjà une proportion importante de logements sociaux à Visé.
Importante, peut-être, mais pas suffisante, certainement ! Les demandes de logements sociaux continuent d’affluer et certains demandeurs patientent et depuis longtemps…

Le CPAS avait plutôt eu le projet d’y construire une maison de repos. Nous avons d’ailleurs dit que c’était tout à fait possible. Cette maison de repos bénéficierait en outre d’eau chaude bon marché mais je crois que le CPAS n’a pas le budget pour un tel projet.
Adieu la maison de repos, bonjour le logement privé, le CPAS de Visé a donc bien failli à sa tâche en vendant ses terrains à un promoteur privé !

Quiconque a le droit d’acheter ces maisons qui ne font pas partie d’une méga-cité. Les maisons sont espacées comme en banlieue, bien plus qu’en ville.
Oui, mais à quel prix réel ? Quiconque, c'est un type qui dispose de quels moyens ?

Olivier Moch, Cheratte
Libre de toute appartenance politique
Citoyen de Visé
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From: MINGUET, Laurent
To:
dpirotte@teledisnet.be
Cc:
j_cl.donneau@skynet.be ; MINGUET Laurent
Sent:
Thursday, August 04, 2005 5:25 PM
Subject: bâtiment et développement durable
Chère Madame,
 Je lis votre intervention sur le site de Marc Poelmans et je suis perplexe. Vous semblez revendiquer des arguments louables d'écologie et de qualité de vie mais ,d'autre part, vous semblez ne pas saisir l'intérêt de commencer, enfin, à construire des bâtiments bio-climatiques, afin d'économiser nos ressources naturelles, produire moins de CO2 et de plutonium.
Permettez-moi de vous demander si vous faites partie d'un mouvement comme Ecolo, Greenpeace ou les Amis de la Terre auxquels j'adhère depuis quinze ans ou si vous êtes seulement une personne qui pense à la sauvegarde de l'environnement mais manque d'information globale vous permettant de raisonner à un niveau local ?
au plaisir de vous lire
BAV
Laurent MINGUET

La réponse du destinataire
From:
Danielle Pirotte
To: MINGUET, Laurent
Cc:
Marc Poelmans
Sent:
Sunday, August 14, 2005 2:25 PM
Subject: Re: bâtiment et développement durable
Cher Monsieur,  
Votre mail m'a également laissée perplexe. Comme vous m'avez envoyé un mail personnel, le bon usage aurait voulu que je vous réponde personnellement mais je n'aurais pas eu l'occasion de faire valoir mes arguments sur ce forum. J'ai donc estimé que ce débat devait rester un échange d'idées accessible à tous.  
Je suis effectivement membre de Greenpeace, du WWF et de la LRBPO, sympathisante de Natagora et des Amis des Animaux. Vous me direz que ces dernières ne sont que des petites associations de défense de la nature, mais il faut bien commencer par sauver la nature si nous voulons nous sauvez nous-mêmes. J'aimerais vous rappeler ici la très belle phrase d'un certain Mac Millan, ornithologue américain du XIXe siècle : il nous faut sauver les condors, pas seulement pour les condors,mais pour nous-mêmes.Car pour sauver les condors, il nous faudra les qualités humaines qu'il nous faudra pour nous sauver nous-mêmes.

Je suis donc bien informée sur l'état de santé de la planète bleue qui est en train de virer au rouge.  

Aussi l' intention de construire 200 voire 250 habitations  me surprend-t-elle de la part d'un adhérant à différents mouvements écologiques. J'ai plutôt l'impression que vous récupérez des arguments écologiques pour vous en servir dans votre arsenal de séduction. Car le credo de toutes les organisations écologiques est la diminution de notre consommation globale et pas seulement de notre mazout de chauffage.

D'autre part, à vous entendre, on dirait que tout le parc immobilier de Belgique est tout juste bon à passer à la trappe et qu'il faut construire tous logements comme les vôtres. Et bien, nous allons avoir une fameuse montagne de déchets. Ne savez vous pas que l'élimination de ces déchets constitue un des problèmes majeurs de notre société et que ces mêmes déchets sont  une des grandes sources de pollution.
Nous restera-t-il 1 m2 de terrain non construit, nous restera-t-il des arbres pour recycler notre CO2 en oxygène ? Quel gaspillage  d'espace, de matières premières, quelle pollution supplémentaire pour notre nappe phréatique. Avez-vous déjà songé que c'est la dernière ressource naturelle qu'il nous reste et que l'on dit que la prochaine guerre sera la guerre de l'eau. Alors préservons bien ce capital, chouchoutons le plutôt.

Vous êtes pas sans savoir que de plus en plus de captages doivent être fermés parce que pollués. Inter-Environnement Wallonie tire la sonnette d'alarme quant à la pollution par les désherbants. Ils polluent aujourd'hui 25 % des eaux puisées au point de rendre 7 % d'entre elles impropres à la consommation. Les régions les plus touchées sont le Brabant wallon, la Botte du Hainaut, la Hesbaye, la région de Dinant, le bassin de la Sambre et les nappes en contact avec la Meuse (source : La Meuse du 22/03/05).


Deux cent nouvelles maisons, cela va faire beaucoup d'herbicides, de pesticides, de fongicides. Dans mon voisinage immédiat, il y a quelques as de la gâchette (de pulvérisateur s'entend). Ces as de la gâchette, soyez sûrs que vous allez les retrouver dans votre lotissement et il arriveront à faire périr vos nichées de mésanges (comme cela m'est arrivé)  en pulvérisant sans vergogne toute verdure qu'ils auront devant eux, soit-elle la leur ou celle des voisins. Ah oui, on est généreux avec ses pesticides pulvérisés à toute heure du jour et tant pis pour les oiseaux, tant pis pour les abeilles, tant pis pour les coccinelles et pour tous ces insectes qui nous fructifient nos fruits. Mais on accusera le fermier qui lui est pourtant conseillé afin de ne pas abuser.

Mais, il y a pire. Certaines citernes de mazout enfouies peuvent présenter des infiltrations d'eau. Qu'à cela ne tienne, on ne va quand même pas devoir payer 150 euros pour la faire vidanger. C'est tellement plus simple et surtout meilleur marché de déverser son contenu dans le champ du fermier.
Les huiles de vidanges de moteurs sont une autre aubaine pour les habitants de mon lotissement BCBG. Elles vous permettent d'économiser votre précieux herbicide, car il devient cher.

Cela arrivera dans votre lotissement également, Monsieur Minguet, car les gens actuellement ne se préoccupe plus que de leur carré d'herbes. Et tant pis pour la nappe phréatique, et tant pis pour la faune et tant pis pour l'avifaune. D'autre part, si je peux me permettre de vous conseiller : laissez donc vivre tous ces vieux arbres et toutes ces haies, c'est le biotope idéal pour nos petits mammifères, nos oiseaux et nos chauve-souris. En 20 ans, 40 % de nos espèces d'oiseaux (surtout des champs) ont disparus. Arrêtez de saccager nos espaces verts et nos campagnes. N'oubliez pas que ce n'est pas le paysage qui doit changer mais nous. Nous ne pouvons lutter efficacement contre le réchauffement du climat qu'en adoptant des comportements qui ne sont plus dictés par la facilité et l'égoïsme. J'ai sous les yeux les 30 conseils quotidiens pour un meilleur environnement que Greenpeace fait parvenir à ses membres. Je vais vous en citer quelques-uns. Ainsi tous les visiteurs de ce forum pourront en profiter :

  1. J'évite les produits en papier à usage uniques : mouchoirs, assiettes, Gobelets (pour les personnes qui ne comprendraient pas directement le pourquoi : cela éviterait la destruction des forêts, aiderait à résoudre le problème d'élimination des déchets et laisseraient les arbres continuer à transformer le CO2 en oxygène;
  2. Quand, j'achète du bois, je vérifie qu'il porte le label FSC;
  3. J'évite tous les produits à base de PVC;
  4. Je plante des arbres;
  5. J'évite l'emploi de pesticides dans la maison et dans le jardin;
  6. Je n'incinère pas mes déchets ménagers (venez dans mon lotissement, on y incinère ses vieux papiers et cartons, ses déchets ménagers et de jardin);
  7. Je mange des produits locaux et de préférence biologique;
  8. Je réduis la température du chauffage en hiver et je mets un pull;
  9. Je limite l'usage de la voiture et je préfère rouler à vélo ou prendre les transports en commun;
  10. Je suis conscient que l'avion est un énorme consommateur d'énergie et j'adapte mes moyens en fonction.

Je ne vous ai donné ici que 10 conseils, il y en a encore 20 autres. Que de combustibles fossiles ne pourrions nous pas épargner si nous le voulions réellement. Alors comme vous, je pourrais dire :"C'est le modèle de l'efficience : faire plus avec moins".    
C'est un fait: nous devons consommer moins, alors pourquoi vouloir créer des équipements qui maintiennent notre façon de vivre qui devient de plus en plus irresponsable. Quel gaspillage de terrain et de matières premières. Et si on y cultivait du colza dans tous ces ZACC ou ZAD, ce serait tout bénéfice pour nos fermiers et notre climat. Ce serait également un moyen de "diminuer les nuisances dues au transport et à l'utlisation des carburants : marées noires, encombrements routiers, pollutions de l'air provoquant troubles respiratoires et cancers. Notez que si nous savions encore nous servir de nos deux pieds, nous ferions des miracles aussi.  
Et si on y plantait des arbres pour leur bois, nous éviterions encore d'autres marées noires et notre balance commerciale resterait en équilibre.
 
Je vous ferai parvenir ultérieurement un mail concernant vos arguments développés dans votre lettre du 25/03/05 et dans votre réponse à Monsieur Poelmans.
 
Meilleures salutations  
Danielle Pirotte .

----- Original Message -----
From:
MINGUET, Laurent
To:
Danielle Pirotte
Cc:
MINGUET, Laurent
Sent:
Tuesday, August 16, 2005 12:11 PM
Subject:
RE: bâtiment et développement durable

Chère Madame,

Merci pour cette longue réponse. Je suis favorable aux associations de défense de l’environnement puisque j’en fait partie mais vous semblez vous préoccuper essentiellement de défense de la nature avec ce principe que je respecte mais que je ne suis pas : »commençons par sauver la nature si nous voulons nous sauver nous même ». En effet, je redoute que plus de 90% de la population n’est pas prête à faire les efforts nécessaires pour permettre de sauver la planète surtout quand le message consiste à réduire drastiquement les habitudes de confort : aller à pied ou à vélo, réduire à 18°C en hiver et mettre un pull,… Tenir de tels propos fait reculer l’adhésion à la thèse écologique plutôt que de la renforcer. C’est comme de prescrire un régime alimentaire idéal, quasi personne n’a envie de le suivre et les gens mangent alors n’importe quoi. Je pense qu’il faut permettre à toute la planète de vivre avec un confort minimal ce qui impliquera effectivement une réduction des transports et de la consommation résidentielle et tertiaire : 80% en frais de chauffage.

Pour sauver la planète, cela ne suffit pas de tenir des discours, il faut agir. Moi, j’ai décidé d’agir dans ce qui me semble un des points les plus importants : la réduction de la consommation d’énergie primaire du résidentiel et du transport. C’est-à-dire plus des deux-tiers de la consommation d’énergie en Belgique. Comment ? En construisant des habitations modèles sobres en énergie et en eau, située près d’une ville pour limiter l’usage de la voiture. De plus, ces maisons sont chauffées par un réseau de chaleur au bois (FSC bien entendu) ce qui permet de ne plus utiliser d’énergie fossile ou fissile.

Pour convaincre les clients, je développe effectivement un argumentaire de vente que beaucoup comprennent : vous aller faire une bon achat qui vous fera gagner de l’argent à terme. Comme vous, je préfèrerais un monde où l’argent ne soit pas le moteur principal des actes mais c’est le cas, il faut donc en tenir compte.

Vous semblez ne pas avoir été bien informée sur nos intentions, notamment en matière de jardins. Actuellement, il y a des cultures de maïs et de froment sans véritable intérêt pour l’environnement, au contraire. La nappe aquifère a dépassé la limite 50mg de nitrate. Notre intention est que l’épuration des eaux se fasse par lagunage sans utilisation de pesticides (en tout cas, nettement moins que ce qui est actuellement pulvérisé sur ces terrains ) ou d’engrais autre que le compostage. Il n’y aura aucune citerne à mazout et nous comptons proscrire l’usage des tondeuses à moteur thermique. Il y aura 12 km de haies et plus de 400 arbres. Des voitures « car sharing ». Des toitures végétales. Un éclairage urbain réduit…. Avec ce quartier, les eaux retrouveront leur santé antérieure alors qu’actuellement, elles ne cessent de se dégrader.

Je me demande combien de mazout ou de gaz consomme votre maison ? Si c’est 2000 l, bravo, c’est la moitié de la moyenne belge. Cela dit, c’est toujours 1000 l de trop ce qui équivaut à la différence de consommation entre une petite voiture et un 4 x 4.

Quant aux matériaux de construction des anciennes maisons, il peut-être largement recyclé ou au moins sous-cyclé: briques, charpente, tuyaux de cuivre, isolant. De toute façon, une maison qui consomme 3000 l de mazout de trop, chaque année, induit une surconsommation d’environ 5t de pétrole et de matière chaque année. Sur 100 ans, durée de vie moyenne, c’est donc 500 tonnes de matériaux inutiles dont principalement du pétrole qui polluent notre planète. Bien plus que ce que n’engendre la déconstruction/ construction d’une maison.

Ne me dites pas que vous recommandez la solution des biocarburants en suggérant de planter du colza à moins d’un km de la maison communale. D’abord, le biocarburant n’est pas une solution pour les transports. Il n’y a que 2 millions d’hectares agricoles en Belgique pour 5 millions de voiture. Or, il faut au moins un hectare de culture par voiture. Pour l’Europe, 190 Mha et 120 millions de voitures ou le monde, 1.400 Mha et 1.800 voitures, c’est pareil. Sans compter que 800.000 de personnes meurent déjà de faim et qu’il est très égoïste de penser à nourrir d’abord sa voiture. De plus, le colza fournit du biodiesel. Vous savez sans doute que la pollutions des particules fines produites par les moteurs diesel et le chauffage au mazout est responsable de la diminution de 14 mois de vie en moyenne en Belgique, véritable pays du diesel.  Je pense que nous avons les mêmes objectifs mais pas les mêmes solutions pour résoudre les problèmes.

Il y a encore tant et tant à dire mais le temps me manque pour tout faire.


Meilleures salutations
BAV
Laurent MINGUET
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mardi 16-8-2005
Personnellement, je pense qu'il vaut mieux lire ça que d'être aveugle...
La main gauche ignore ce que fait la main droite.
On devrait organiser des championnats de l'hypocrisie, j'en connais qui seraient sur le podium !!!
Des voitures « car sharing » tiens pourquoi ça n'existe pas dans les autres quartiers ?
La nappe aquifère a dépassé la limite 50mg de nitrate. Tiens c'est pas ce que dit la compagnie des eaux.
Ne me dites pas que vous recommandez la solution des biocarburants en suggérant de planter du colza à moins d’un km de la maison communale.C'est vrai que le colza est jaune et qu'aucun parti politique n'a cette couleur...
D’abord, le biocarburant n’est pas une solution pour les transports. c'est pour ça que les pouvoirs publics ne le préconisent pas ?
Sans compter que 800.000 de personnes meurent déjà de faim et qu’il est très égoïste de penser à nourrir d’abord sa voiture
Quand on en vient à ne compter que 800.000 (huit cent mille) personnes qui crèvent de faim, c'est vraiment qu'on est qualifié et qu'on a de bons renseignements, comme il est plus malin que tout le monde, je ne vais pas corriger ses fautes.
Colza alors qu'on a faim dans certains pays ?
Et les excédents européens et les limites fixées pour maintenir les prix ?
Voilà M. Minguet opposant au bio carburant, c'est ses "amis" écolos qui vont être contents, et puis il ne faudrait pas non plus oublier que si les cultures existent, c'est parce qu'elles font vivre des agriculteurs dont c'est le métier et que si ils changent de culture c'est justement pour gagner leur vie.
M. Minguet serait-il opposé aux agriculteurs maintenant ?
Bien sûr, il veut leur prendre leur terrain pour y construire des maisons, et eux dont les revenus se sont dégradés d'années en années sont très heureux de lui vendre.
Quant aux voitures, les propriétaires de ces grosses maisons ont des voitures aussi grosses que leur habitation et qui consomment au moins le triple de ma petite Berlingo (diesel ...) et quand je vois les clients ou les promoteurs qui viennent chez M. Lejeune, c'est presque des autobus leur 4x4 !
La dernière que j'ai vue, j'aurais presque pu mettre la mienne dans son coffre...
Mais c'est certainement des véhicules utilitaires pour aller voir sur le terrain, bizarre, les passagers n'avaient pas vraiment le look chantier... M. Minguet, il roule avec quoi ?
Comme vous, je préfèrerais un monde où l’argent ne soit pas le moteur principal des actes mais c’est le cas, il faut donc en tenir compte ... compte en banque bien sûr.
Il n’y aura aucune citerne à mazout et nous comptons proscrire l’usage des tondeuses à moteur thermique et si un propriétaire veut se désolidariser du système central de chauffage ? Et les gens vont devoir acheter des tondeuses bien spéciales M. Minguet va peut-être acheter une fabrique de tondeuses ?
Une vache ça coupe bien l'herbe, c'est vrai ça produit du gaz, une chèvre alors...
Des toitures végétales. Un éclairage urbain réduit…. ça devient vite un coupe-gorge dans un encloître de haies où il fait noir...
C'est tout et surtout n'importe quoi

MP
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La réponse de Madame Pirotte

From: Danielle Pirotte
To:
MINGUET, Laurent
Cc: Marc Poelmans
Sent:
Tuesday, August 16, 2005 7:05 PM
Subject:
Re: bâtiment et développement durable
  ----- Original Message ----- From: MINGUET, Laurent To: Danielle Pirotte Cc: MINGUET, Laurent Sent: Tuesday, August 16, 2005 12:11 PM Subject: RE: bâtiment et développement durable
Chère Madame,

Merci pour cette longue réponse. Je suis favorable aux associations de défense de l’environnement puisque j’en fait partie mais vous semblez vous préoccuper essentiellement de défense de la nature avec ce principe que je respecte mais que je ne suis pas : »commençons par sauver la nature si nous voulons nous sauver nous même ». En effet, je redoute que plus de 90% de la population n’est pas prête à faire les efforts nécessaires pour permettre de sauver la planète surtout quand le message consiste à réduire drastiquement les habitudes de confort : aller à pied ou à vélo, réduire à 18°C en hiver et mettre un pull,… Tenir de tels propos fait reculer l’adhésion à la thèse écologique plutôt que de la renforcer. C’est comme de prescrire un régime alimentaire idéal, quasi personne n’a envie de le suivre et les gens mangent alors n’importe quoi. Je pense qu’il faut permettre à toute la planète de vivre avec un confort minimal ce qui impliquera effectivement une réduction des transports et de la consommation résidentielle et tertiaire : 80% en frais de chauffage
.

C'est l' apologie de la paresse et de l'irresponsabilité que vous faites là, Monsieur Minguet. Et je deviens de plus en plus sceptique quant à votre appartenance à des sociétés environnementales quand je vous entends flatter l'égo des 90 % de la population qui ne veut pas faire d'efforts. Il faudra pourtant bien que nous fassions des efforts pour sauver la terre car elle a commencé à se venger depuis quelques années déjà.Vous savez aussi bien que moi que toutes ces inondations trouvent aussi bien leur origine dans le réchauffement du climat que dans l'urbanisation excessive. Or on accuse l'absence de curage, des travaux sur la chaussée etc, etc ... Il faudra quand même bien voir la vérité en face un jour, et construire moins et arrêter de construire en zone inondable. Il serait plus judicieux de construire là où il y a déjà des digues sous peine de devoir encore augmenter bientôt l'infrastructure bétonnée.

Autre chose maintenant : en France, les pommiers sont attaqués par des insectes venus de régions méridionales, d'ici 2 à 3 ans, les rendements vont être catastrophiques. Nous n'avons pas le temps de reconstruire des cités et nous n'avons peut-être même pas la main d'oeuvre qualifiée pour réaliser les travaux que vous préconisez. L'été 2002, nous n'avons trouvé personne en Belgique capable d'installer des panneaux solaires. Les techniciens qualifiés se trouvaient en Allemagne. Je vous ferai remarquer en passant qu'en 2001, l'Allemagne possédait 2.630.000 m² de capteurs solaires et la Belgique 18.000 m² .

Alors à qui la faute quand vous dites que la Belgique est lanterne rouge en matière d'efficacité énergétique en Europe ? C'est la volonté politique qui manque en Belgique. J'ai entendu des hommes politiques nier le réchauffement climatique. Il est dommage que les promoteurs et les hommes politiques ne soient pas personnellement responsables de leurs mauvais choix. Notez en passant que 100 % de la population a vu ses primes incendie augmentées afin de renflouer les caisses des assurances qui n'arrêtent pas de payer les dégâts dus aux catastrophes naturelles (mais qui ne sont pas si naturelles que ça).

Pour sauver la planète, cela ne suffit pas de tenir des discours, il faut agir.

Pour bien agir, je vous recommande de visiter le site de l'empreinte écologique du WWF. Dans votre lettre du 25/03/05, vous prenez en exemple une maison de 350 m². Plus une maison est spacieuse, plus elle pollue, rien déjà que par l'espace qu'elle occupe et qui pourrait servir à autre chose. Nous avons élevé deux enfants dans 120 m². Naturellement, nous avions bien agencé l'espace.

 
Moi, j’ai décidé d’agir dans ce qui me semble un des points les plus importants : la réduction de la consommation d’énergie primaire du résidentiel et du transport. C’est-à-dire plus des deux-tiers de la consommation d’énergie en Belgique. Comment ? En construisant des habitations modèles sobres en énergie et en eau, située près d’une ville pour limiter l’usage de la voiture.

Croyez-vous que les gens vont marcher à nouveau ? Ils vont poster leur courrier 20 m plus loin en auto. Le piéton est une espèce en voie de disparition. Le vélo ? A Neupré, les pistes cyclables ne servent qu'aux cyclistes qui utilisaient le vélo avant. Quant aux transports en commun, ouvrez une nouvelle ligne, vous la fermerez un an plus tard car pas rentable. On dit toujours que la pension se prépare tôt. C'est la même chose pour vos acheteurs potentiels. S'ils ne marchaient pas avant, ils ne marcheront pas quand ils seront dans leur nouvelle maison and so on.

 De plus, ces maisons sont chauffées par un réseau de chaleur au bois (FSC bien entendu) ce qui permet de ne plus utiliser d’énergie fossile ou fissile.

Le sigle FSC ne s'applique pas au bois à brûler.

Pour convaincre les clients, je développe effectivement un argumentaire de vente que beaucoup comprennent : vous aller faire une bon achat qui vous fera gagner de l’argent à terme. Comme vous, je préfèrerais un monde où l’argent ne soit pas le moteur principal des actes mais c’est le cas, il faut donc en tenir compte.

Si l'argent continue à être le moteur principal, nous ne nous en tirerons jamais. S'il faut de l'argent pour vivre, il ne faut pas vivre pour l'argent car celui-ci détruit tout comportement social.

Vous semblez ne pas avoir été bien informée sur nos intentions, notamment en matière de jardins. Actuellement, il y a des cultures de maïs et de froment sans véritable intérêt pour l’environnement, au contraire.

Effectivement, le maïs nous vient d'Amérique équatoriale où les précipitations sont abondantes. C'est une culture qui demande effectivement beaucoup d'eau. Cette culture est responsable de la grave sècheresse qui sévit actuellement en France . Par contre, les prairies ont un grand intérêt pour l'environnement. Je pense ici aux oiseaux qui nichent au sol et qui disparaissent justement à cause de tout ces lotissements.

 La nappe aquifère a dépassé la limite 50mg de nitrate. Notre intention est que l’épuration des eaux se fasse par lagunage sans utilisation de pesticides (en tout cas, nettement moins que ce qui est actuellement pulvérisé sur ces terrains ) ou d’engrais autre que le compostage.


 Vous parlez des pesticides et engrais utilisés en agriculture. Je crois vous avoir écrit que les particuliers utilisaient davantage ces produits que les fermiers qui sont soumis à des contrôles et conseillés judicieusement. Les lotissements sont donc bien plus responsables de la pollution de la nappe aquifère que les agriculteurs. Mais, comme c'est toujours plus facile d'accuser les autres, on a de bonnes excuses pour ne pas revoir son comportement.

 Il n’y aura aucune citerne à mazout et nous comptons proscrire l’usage des tondeuses à moteur thermique. Il y aura 12 kmde haies et plus de 400 arbres.
Comme je vous l'ai dit ce sont les vieilles haies d'aubépine et les vieux arbres qui ont une réelle valeur écologique.

 Des voitures « car sharing ». Des toitures végétales. Un éclairage urbain réduit…. Avec ce quartier, les eaux retrouveront leur santé antérieure alors qu’actuellement, elles ne cessent de se dégrader.

J'espère que les maisons auront d'immenses citernes pour recueillir les eaux de pluie afin d'arroser vos toits car en période de sècheresse, que vous ayez une citerne de 3.000 ou de 10.000 litres quand elle est vide, elle est vide. Et quel procédé allez-vous utiliser pour que les eaux retrouvent leur santé antérieure ?

Je me demande combien de mazout ou de gaz consomme votre maison ? Si c’est 2000 l, bravo, c’est la moitié de la moyenne belge. Cela dit, c’est toujours 1000 l de trop ce qui équivaut à la différence de consommation entre une petite voiture et un 4 x 4.

Bravo, Monsieur Minguet, vous avez tapé dans le mille. Et comme la cheminée est centrale dans le bâtiment et qu'elle passe dans presque toutes les pièces de l'étage, si nous fermons les portes intérieures du rez de chaussée, nous ne consommerons plus que la moitié.

Quant aux matériaux de construction des anciennes maisons, il peut-être largement recyclé ou au moins sous-cyclé: briques, charpente, tuyaux de cuivre, isolant. De toute façon, une maison qui consomme 3000 l de mazout de trop, chaque année, induit une surconsommation d’environ 5t de pétrole et de matière chaque année. Sur 100 ans, durée de vie moyenne, c’est donc 500 tonnes de matériaux inutiles dont principalement du pétrole qui polluent notre planète. Bien plus que ce que n’engendre la déconstruction/ construction d’une maison.
Vous y tenez donc là à tout détruire. Ne rêvons quand même pas trop. Car pour reconstruire toute la Belgique, il nous faudra sans doute raser une bonne partie des forêts anciennes qu'ils nous reste.Et vous qui parlez de la faim dans le monde dans le paragraphe suivant, je crois que vous affameriez toute la terre. Il existe des solutions bien plus accessibles à tous, si seulement nous voulons faire plus attention.

Ne me dites pas que vous recommandez la solution des biocarburants en suggérant de planter du colza à moins d’un km de la maison communale. D’abord, le biocarburant n’est pas une solution pour les transports.
Je regrette, depuis longtemps, le Brésil roule pour moitié au biocarburant. Je vous accorde que le parc automobile n'est pas aussi important que dans nos pays industrialisés. Mais ce serait déjà une part de la solution globale.
 
Il n’y a que 2 millions d’hectares agricoles en Belgique pour 5 millions de voiture. Or, il faut au moins un hectare de culture par voiture. Pour l’Europe, 190 Mha et 120 millions de voitures ou le monde, 1.400 Mha et 1.800 voitures, c’est pareil.

Je n'ai jamais dit que nous devions rouler intégralement au colza. Ne me faites pas dire ce qu je n'ai pas dit. Demandez donc aux cultivateurs de betteraves si ce ne serait pas une aubaine pour eux. Car il faut bien que nos pays  européens suppriment les subventions à l'agriculture pour que les pays du tiers-monde puissent aussi exporter et nourrir tous leurs sous-alimentés. Le colza est une alternative qui arrangerait beaucoup de monde, au nord comme au sud.
Sans compter que 800.000 de personnes meurent déjà de faim et qu’il est très égoïste de penser à nourrir d’abord sa voiture.

Il y a bien plus que 800.000 personnes qui meurent de faim sur terre, cher Monsieur. Ne m'entraînez pas sur cette pente là. J'aurai trop à écrire. D'autre part, j'ai toujours pratiqué la marche, donc loin de moi l'idée de nourrir ma voiture, mais il faut bien nourrir celles "de plus de 90% de la population qui n'est pas prête à faire les efforts nécessaires pour sauver la planète" (cf 1er §).

De plus, le colza fournit du biodiesel. Vous savez sans doute que la pollutions des particules fines produites par les moteurs diesel et le chauffage au mazout est responsable de la diminution de 14 mois de vie en moyenne en Belgique, véritable pays du diesel.  Je pense que nous avons les mêmes objectifs mais pas les mêmes solutions pour résoudre les problèmes.
Il y a encore tant et tant à dire mais le temps me manque pour tout faire.


Alors, Monsieur Minguet, je ne doute pas que vous ayez de bonnes idées à exploiter, mais construisez au maximum 4 maisons à la fois (et je suis généreuse, là) et dans les espaces restants dans le centre des agglomérations ou des villages, mais, de grâce, pas dans des champs et des prairies. Construisez-les où il y a des routes, de l'éclairage, des ponts, des digues, des stations d'épuration etc...

Nous manquons tous de temps pour tout faire, mais essayons tous d'avoir un peu de bonne volonté. 

Meilleures salutations
BAV
Laurent MINGUET

La re-réponse de l'intéressé qui s'améliore, il en envoie une copie pour le forum

From: MINGUET, Laurent
To: Danielle Pirotte
Cc: Marc Poelmans ; philippe.defeyt@skynet.be ; Gÿfffff6bbels Jean-Philippe ; Jean-claude Donneau ; martial.mullenders@publilink.be ; Stéphanie POURIGNAUX ; info@horizon3d.com ; tdiprima@skynet.be
Sent: Saturday, August 20, 2005 2:31 PM Subject: RE: bâtiment et développement durable

Chère Madame,

Merci pour cette longue liste de réponses mais je dois vous apporter quelques précisions.

Je ne fais pas l’apologie de la paresse mais je constate que la plupart des citoyens ne s’orientent pas vers le développement durable notamment quand il n’y a pas d’alternatives crédibles. Proposer aujourd’hui de chauffer à 18°C, de mettre un pull et d’habiter à 30m2 par personne risque de ne pas convaincre grand monde. Les gens continueront à fonctionner comme avant, jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Je propose donc de commencer à mettre en place des systèmes confortables et efficients pour convaincre au changement.

Concernant les inondations,  je n’ai pas l’intention de construire en zone inondable. Le terrain concerné ne s’y trouve pas. Notre projet n’aura pas d’impact sur un écoulement plus rapide des eaux de pluies dans le réseau d’égouttage, au contraire.


Si vous pensez que les problèmes lié à l’effet de serre sont imminents, alors il est plus que temps de limiter sa production par des projets comme le mien permettant à 500 personnes de se chauffer sans produire de CO2 alors que votre maison et votre mode de vie, probablement très sobre, en produit déjà 6 tonnes par an.

Quant à la pénurie de techniciens, c’est évidemment un problème d’œuf et de poule. Il faut un marché suffisant pour voir la création de sociétés de services. Cela dit, la mise en place des primes Soltherm a permis à plusieurs petites sociétés comme ESE à Rochefort ou ESS à Sprimont, bien avant 2002, de proposer l’installation de panneaux solaires. Mais je suis tout à fait d’accord avec vous pour dire que seule la volonté politique est capable de faire évoluer le développement durable. La Belgique ne s’y est mise qu’en 1999, avec 10 ans de retard sur l’Allemagne mais sans doute 10 ans d’avance sur la France aveuglée par sa politique énergétique nucléaire.

L’exemple de 350 m2 qui est statistiquement une très grande maison permet au lecteur de comprendre que le bâtiment thermo efficace porte bien son nom. Avec une demeure plus petite, on utilise encore moins de chauffage. Pour l’espace utilisé, je vous suis moins car la qualité de vie n’est pas seulement constituée de paysages, d’espaces verts et de forêts mais également d’espace de vie. Avec un rapide calcul, si 40m2 par personne constitue une moyenne confortable, c’est à dire, 20m2 d’emprise au sol moyenne en construisant sur 2 niveaux, la population belge occuperait pour se loger 200 km2 soit moins d’un pour cent de la surface du territoire. Il n’y a pas un grand gisement de surface utile à puiser dans les habitations mais plutôt la taille des parcelles ou des voiries.

Je ne suis pas votre scepticisme quant à la mobilité. Si des voies sécurisées existent, beaucoup de gens peuvent les utiliser pour aller à pied ou à vélo alors que, si celles-ci sont dangereuses, certains parents n’autoriseront pas leurs enfants à les emprunter et préféreront les conduire en voiture. De toute façon, le simple fait de réduire la distance entre le domicile et les services diminue le nombre de kilomètres à parcourir donc les nuisances et la pollution. Il faut donc privilégier une densité d’habitation importante dans un rayon de 1km à 2 km du centre urbain. Ce n’est pas une bonne gestion de l’espace que de laisser des grandes zones vides tout près de centre urbain et forcer la population à habiter plus loin. Cela coûte cher à la collectivité.

D’après la CWAPE, le label FSC s’applique aussi au bois énergie puisque c’est nécessaire pour l’obtention de certificats verts. Si ce n’est pas encore le cas, il est grand temps de l’organiser pour éviter qu’il provienne de destruction de forêts et non de sylvicultures durables.

Je dois, hélas, constater que l’argent reste le moteur principal sinon, il n’y aurait pas besoin d’écotaxes et d’amendes pour orienter le consommateur et l’industrie vers le développement durable.

Le projet à DLP ne consiste pas à prendre globalement davantage d’espace agricole. En effet, en construisant 200 logements groupés sur 10 Ha – le reste sont de la zone verte – on évite la construction de ces logements en banlieue sur des parcelles de 1250 m2, c’est à dire 25 ha. Le gain est de 15 Ha. Par contre, l’avis de certains riverains qui demandent de se limiter à 100 habitations impliquent que les 100 autres se construisent plus loin du centre. Il s’agirait d’une utilisation dispendieuse de l’espace que, par ailleurs, vous dénoncez comme moi et la DGATLP.

Je ne suis pas d’accord de prendre comme dogme qu’un agriculteur pulvérise moins de pesticides qu’un particulier. Cela dépend de l’agriculteur et du particulier. Personnellement, j’habite Sprimont et ne pulvérise jamais mon jardin pourtant très joli ni mon potager, ni ne mets d’engrais. Je connais par contre des agriculteurs qui pulvérisent leurs hectares pour éviter les chardons que les vaches n’apprécient pas et qui ajoutent des engrais phosphatés et nitratés. Je ne leur en fait pas le reproche car c’est sans doute nécessaire pour obtenir des rendements suffisants pour rembourser leur emprunts mais on constate que les nappes aquifères des zones agricoles intensives contiennent trop de nitrates et de pesticides. Une solution serait de grosses écotaxes sur les pesticides.

Autre dogme. Pourquoi seuls les vieux arbres auraient-ils une valeur écologique ? Je crois que les jeunes arbres captent davantage de CO2 ce qui leur permet de croître. Sur le projet de DLP, nous comptons conserver la végétation existante autant que possible, c’est d’ailleurs notre intérêt mais nous souhaitons compléter largement la végétation actuelle relativement rare sur ces cultures.

Les citernes d’eau de pluie seront bien dimensionnées pour permettre d’optimiser la gestion de l’eau. Nous pensons également installer un réseau d’eau non traitée pour l’arrosage et tous les usages tels le WC, le nettoyage voire les douches qui ne nécessitent pas d’eau potable. Cela évite le traitement de grandes quantités d’eau au chlore et donc de le retrouver dans la nature. La nappe de DLP est du gravier de Meuse qui ne risque pas de s’épuiser. L’arrêt des déversements agricoles de nitrates permettra à terme à la nappe de se désaliniser au fur et à mesure que l’eau nouvelle remplacera l’eau existante.

Je ne pense pas que la planète puisse s’épuiser par la construction d’habitations nouvelles. Les forêts wallonnes produisent chaque année 2 millions de tonnes de bois permettant la construction d’au moins 100.000 foyers par an alors que le rythme de la construction en Belgique est d’environ de 40.000 par an.

Le Brésil possède environ 4 millions de véhicules au bioéthanol pur et 10 millions mélangé avec de l’essence. Cela nécessite une surface agricole de plus de 10 millions d’hectares grignotés sur la forêt équatoriale soit plus de 5 fois la surface agricole de la Belgique. Actuellement, le Brésil produit le bioéthanol 50% moins cher qu’en Belgique à partir de betterave. Que faire ? Continuer à subsidier nos agriculteurs à produire non plus du beurre, du bœuf , du sucre mais des biocarburants ? C’est empêcher les pays du tiers monde comme le Brésil de pratiquer un commerce équitable. Ou alors, ne pas subsidier et laisser faire le marché mais alors les brésiliens massacreront quelques millions d’Ha de forêts tropicales supplémentaires pour fournir du bioéthanol à tous les européens ? Je vous rappelle que les besoins de la planète en matière de transports nécessiteraient 1,8 milliards d’ha de biocarburant soit le double de toutes les forêts d’Amérique du sud. Avec le colza, c’est pire

Non, décidemment, je ne suis pas convaincu par les biocarburants !

Oui, c’est bien sûr 800.000.000 et pas 800.000 humains qui ne mangent pas à leur faim. C’est un lapsus. Je préfèrerais ne m’être pas trompé !

Meilleures salutations
Laurent MINGUET

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nouvelle réponse de Madame Ppirotte

De : Danielle Pirotte [mailto:dpirotte@teledisnet.be]
Envoyé : dimanche 28 août 2005 14:21
À : MINGUET, Laurent
Objet : Re: bâtiment et développement durable

Chère Madame,

Merci pour cette longue liste de réponses mais je dois vous apporter quelques précisions.


Avant de vous répondre, je voudrais vous rappeler qu'il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre
.

Je ne fais pas l’apologie de la paresse mais je constate que la plupart des citoyens ne s’orientent pas vers le développement durable notamment quand il n’y a pas d’alternatives crédibles. Proposer aujourd’hui de chauffer à 18°C, de mettre un pull et d’habiter à 30m2 par personne risque de ne pas convaincre grand monde. Les gens continueront à fonctionner comme avant, jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Je propose donc de commencer à mettre en place des systèmes confortables et efficients pour convaincre au changement.

Concernant les inondations,  je n’ai pas l’intention de construire en zone inondable. Le terrain concerné ne s’y trouve pas. Notre projet n’aura pas d’impact sur un écoulement plus rapide des eaux de pluies dans le réseau d’égouttage, au contraire.

Puisque nous avons déjà eu l'occasion de procéder à un échange nos idées sur cette partie, nous allons passer aux paragraphes suivants.

Si vous pensez que les problèmes lié à l’effet de serre sont imminents, alors il est plus que temps de limiter sa production par des projets comme le mien permettant à 500 personnes de se chauffer sans produire de CO2 alors que votre maison et votre mode de vie, probablement très sobre, en produit déjà 6 tonnes par an
.

D'abord, ma maison ne produit selon les études du CREAT que 4 tonnes de CO2 car elle n'a que 3 façades.
Ensuite, ne ramenez pas constamment la pollution au seul problème du chauffage. Si un sixième des émissions de CO2 provient du chauffage, un autre sixième provient des déplacements. Et comme on vous le dit et vous le redit, vous ne savez pas où travailleront vos futurs acheteurs, ni où leurs enfants iront à l'école etc, etc...Il ne faudrait tout de même pas oublier non plus que tous les commerces de grande distribution sont en périphérie.
Beaucoup de citadins viennent faire leurs courses à Boncelles.Quand on a une auto, qu'est-ce donc 15 malheureux kilomètres si on gagne 10 ct sur une boîte de conserves.

Développez vos projets près des gares et des arrêts de bus. En plus de l'économie de chauffage, on réalisera des économies de transport. Et on revient de nouveau à la case départ : changer notre mode
de vie.

Quant à la pénurie de techniciens, c’est évidemment un problème d’œuf et de poule. Il faut un marché suffisant pour voir la création de sociétés de services. Cela dit, la mise en place des primes Soltherm a permis à plusieurs petites sociétés comme ESE à Rochefort ou ESS à Sprimont, bien avant 2002, de proposer l’installation de panneaux solaires. Mais je suis tout à fait d’accord avec vous pour dire que seule la volonté politique est capable de faire évoluer le développement durable. La Belgique ne s’y est mise qu’en 1999, avec 10 ans de retard sur l’Allemagne mais sans doute 10 ans d’avance sur la France aveuglée par sa politique énergétique nucléaire.

Et si cela continue, nous allons avoir 10 ans de retard pour la production de bioéthanol. Je vous suggère 2 sites :
www.eav.admin.ch/f/h_arg_bi.htm et www.eav.admin.ch/f/n_bio.htm (ndwm: ces sites semblaientnt avoir un légéer problème ce 30/8 dans la version françcophone)

L’exemple de 350 m2 qui est statistiquement une très grande maison permet au lecteur de comprendre que le bâtiment thermo efficace porte bien son nom. Avec une demeure plus petite, on utilise encore moins de chauffage. Pour l’espace utilisé, je vous suis moins car la qualité de vie n’est pas seulement constituée de paysages, d’espaces verts et de forêts mais également d’espace de vie. Avec un rapide calcul, si 40m2 par personne constitue une moyenne confortable, c’est à dire, 20m2 d’emprise au sol moyenne en construisant sur 2 niveaux, la population belge occuperait pour se loger 200 km2 soit moins d’un pour cent de la surface du territoire. Il n’y a pas un grand gisement de surface utile à puiser dans les habitations mais plutôt la taille des parcelles ou des voiries.

Vous n'êtes pas allé visiter le site de l'empreinte écologique du WWF comme je vous l'avais conseillé. C'est la volonté de garder notre confort qui nous perd.

Pourquoi faire tant d'espace ? Pour nous encombrer d'un tas de choses qui ne servent même pas à nous rendre heureux ?

De plus, quand les enfants quittent le nid, vous vous retrouvez quand même avec 80m² chacun. Et si alors  je compte tous les voisins qui vivent seuls, quelle pollution pour quelques-uns. Ne faudrait-il pas plutôt réorganiser la société.

 Je ne suis pas votre scepticisme quant à la mobilité. Si des voies sécurisées existent, beaucoup de gens peuvent les utiliser pour aller à pied ou à vélo alors que, si celles-ci sont dangereuses, certains parents n’autoriseront pas leurs enfants à les emprunter et préféreront les conduire en voiture. De toute façon, le simple fait de réduire la distance entre le domicile et les services diminue le nombre de kilomètres à parcourir donc les nuisances et la pollution. Il faut donc privilégier une densité d’habitation importante dans un rayon de 1km à 2 km du centre urbain. Ce n’est pas une bonne gestion de l’espace que de laisser des grandes zones vides tout près de centre urbain et forcer la population à habiter plus loin. Cela coûte cher à la collectivité.

Laissez quand même des espaces verts dans les villes pour que l'homme puisse intégrer la nature dans sa vie quotidienne. Quand on trouve une part de bonheur dans la contemplation de la nature, on éprouve moins le besoin de posséder tous ces biens matériels, source de délinquance.

D'autre part, les voies resteront dangereuses tant que les automobilistes prendront les trottoirs pour des parkings. Nous adultes créerons l'insécurité tant que nous ne nous réapproprions pas ceux-ci. Trouvez vous donc seul sur un trottoir dans une grande banlieue et dites moi si en tant qu'enfant ou femme vous vous sentez en sécurité. De plus avec toutes ces routes qu'on nous fait, des ravisseurs potentiels ont la possibilité d'être vite loin.
Savez-vous bien qu'à New York en 1980, un enfant de 10 ans non accompagné sur un trottoir était pris en charge par un policier et ramené chez lui. Si nous ne nous dépêchons pas de changer, cela aussi va nous arriver.

D’après la CWAPE, le label FSC s’applique aussi au bois énergie puisque c’est nécessaire pour l’obtention de certificats verts. Si ce n’est pas encore le cas, il est grand temps de l’organiser pour éviter qu’il provienne de destruction de forêts et non de sylvicultures durables.

D'après le WWF, il n'existe pas encore en Belgique de bois de chauffage portant le label FSC. On pille déjà les forêts africaines pour nous fournir en mobilier et bois de construction, il ne manquerait plus que cela de s'en servir comme bois de chauffage.

Je dois, hélas, constater que l’argent reste le moteur principal sinon, il n’y aurait pas besoin d’écotaxes et d’amendes pour orienter le consommateur et l’industrie vers le développement durable.

Vous voulez dire des primes pour orienter le consommateur vers le développement durable et le marché des puits de carbone pour les industries.

Le projet à DLP ne consiste pas à prendre globalement davantage d’espace agricole. En effet, en construisant 200 logements groupés sur 10 Ha – le reste sont de la zone verte – on évite la construction de ces logements en banlieue sur des parcelles de 1250 m2, c’est à dire 25 ha.
Le gain est de 15 Ha. Par contre, l’avis de certains riverains qui demandent de se limiter à 100 habitations impliquent que les 100 autres se construisent plus loin du centre. Il s’agirait d’une utilisation dispendieuse de l’espace que, par ailleurs, vous dénoncez comme moi et la DGATLP.

Ne me dites pas que vous allez construire dans les airs. 

Je ne suis pas d’accord de prendre comme dogme qu’un agriculteur pulvérise moins de pesticides qu’un particulier. Cela dépend de l’agriculteur et du particulier. Personnellement, j’habite Sprimont et ne pulvérise jamais mon jardin pourtant très joli ni mon potager, ni ne mets d’engrais. Je connais par contre des agriculteurs qui pulvérisent leurs hectares pour éviter les chardons que les vaches n’apprécient pas et qui ajoutent des engrais phosphatés et nitratés. Je ne leur en fait pas le reproche car c’est sans doute nécessaire pour obtenir des rendements suffisants pour rembourser leur emprunts mais on constate que les nappes aquifères des zones agricoles intensives contiennent trop de nitrates et de pesticides. Une solution serait de grosses écotaxes sur les pesticides.

Effectivement, mais ça n'arrangerait pas l'industrie chimique. Et nos politiciens ont tout bonnement supprimé les écotaxes sur les pesticides et les emballages industriels par la loi du 30 décembre 2002.

J'ai d'ailleurs signé "l'Appel de Paris" en mai 2004, déclaration internationale dénonçant les dangers sanitaires de la pollution chimique et demandant aux gouvernements d'appliquer le principe de précaution.
Si vous lisez la presse, vous constaterez que ce sont les particuliers qui sont le plus souvent pointés du doigt. C'est plus facile de pulvériser de l'herbicide que de se baisser pour arracher des mauvaises herbes. Et là, nous retrouvons notre petit confort.

Autre dogme. Pourquoi seuls les vieux arbres auraient-ils une valeur écologique ? Je crois que les jeunes arbres captent davantage de CO2 ce qui leur permet de croître. Sur le projet de DLP, nous comptons conserver la végétation existante autant que possible, c’est d’ailleurs notre intérêt mais nous souhaitons compléter largement la végétation actuelle relativement rare sur ces cultures.

Je n'ai pas dit que seuls les vieux arbres avaient une valeur écologique, je vous ai dit qu'ils avaient une valeur réelle car ce sont eux qui vont offrir par excellence le gîte et le couvert aux espèces menacées de disparition.

Les citernes d’eau de pluie seront bien dimensionnées pour permettre d’optimiser la gestion de l’eau. Nous pensons également installer un réseau d’eau non traitée pour l’arrosage et tous les usages tels le WC, le nettoyage voire les douches qui ne nécessitent pas d’eau potable. Cela évite le traitement de grandes quantités d’eau au chlore et donc de le retrouver dans la nature. La nappe de DLP est du gravier de Meuse qui ne risque pas de s’épuiser. L’arrêt des déversements agricoles de nitrates permettra à terme à la nappe de se désaliniser au fur et à mesure que l’eau nouvelle remplacera l’eau existante.
Je ne pense pas que la planète puisse s’épuiser par la construction d’habitations nouvelles. Les forêts wallonnes produisent chaque année 2 millions de tonnes de bois permettant la construction d’au moins 100.000 foyers par an alors que le rythme de la construction en Belgique est d’environ de 40.000 par an.

A ce rythme là, nous nous marcherons bientôt sur les pieds.

Le Brésil possède environ 4 millions de véhicules au bioéthanol pur et 10 millions mélangé avec de l’essence. Cela nécessite une surface agricole de plus de 10 millions d’hectares grignotés sur la forêt équatoriale soit plus de 5 fois la surface agricole de la Belgique. Actuellement, le Brésil produit le bioéthanol 50% moins cher qu’en Belgique à partir de betterave. Que faire ? Continuer à subsidier nos agriculteurs à produire non plus du beurre, du bœuf , du sucre mais des biocarburants ? C’est empêcher les pays du tiers monde comme le Brésil de pratiquer un commerce équitable. Ou alors, ne pas subsidier et laisser faire le marché mais alors les brésiliens massacreront quelques millions d’Ha de forêts tropicales supplémentaires pour fournir du bioéthanol à tous les européens ? Je vous rappelle que les besoins de la planète en matière de transports nécessiteraient 1,8 milliards d’ha de biocarburant soit le double de toutes les forêts d’Amérique du sud.
Avec le colza, c’est pire


Non, décidemment, je ne suis pas convaincu par les biocarburants ! 

Je crois que vous mélangez tout là, Monsieur Minguet.

 Pour commencer, la forêt amazonienne a été défrichée pour élever du bétail et cultiver du soja pour nourrir ce même bétail. Le Brésil est un gros exportateur de viande.

Lorsque le cours du sucre a chuté dans les années 30, on a commencé à faire de l'éthanol d'abord avec les déchets de la canne à sucre puis avec la canne à sucre elle-même. Après la seconde guerre mondiale, on a laissé tomber tout cela jusqu'à la 1e crise pétrolière dans les années septante. Tapez éthanol brésil dans votre moteur de recherche et votre ordinateur vous expliquera tout ça mieux que moi. Dix % de bioéthanol dans l'essence réduisent déjà la consommation d'essence de façon appréciable et réduisent déjà fortement les émissions de CO2.

Que voulez-vous dire par "empêcher les pays du tiers-monde de pratiquer un commerce équitable" ?

Cela veut-il dire que nous ne valons pas mieux que des négriers ?

Quand j'achète un produit issu du commerce équitable, je veux que les ouvriers qui l'ont produit soient  payés correctement. J'agis en personne respectueuse des autres hommes et de leur environnement.

Voulez-vous dire que nous allons acheter le bioéthanol au tiers-monde pour une misère et que nous allons les obliger à ne cultiver que cela.

De toute façon, nous n'avons pas besoin de rouler au bioéthanol pur pour économiser des millions de tonnes de CO2. Et ce qui sera produit ici sera toujours ça de pris.

Je vous rappelle aussi que le Brésil est un pays de grands propriétaires et qu'il n'est pas  autant concerné par le commerce équitable comme les petits pays centre-américains, sud-américains et africains.


D'autre part, il faudra bien que des acteurs comme le transport fluvial et le transport ferroviaire entrent en jeu.
Quant au colza, il sert aussi à fabriquer du bioéthanol.
Et si vous aviez participé à l'enquête publique concernant le projet du plan de l'air, vous y auriez lu en fin d'enquête :
"Enfin, tant qu'il utilisera directement ou indirectement des combustibles fossiles, le transport routier sera l'un des grands responsables de l'émission de CO2, le principal gaz à effet de serre."
Oui, c’est bien sûr 800.000.000 et pas 800.000 humains qui ne mangent pas à leur faim. C’est un lapsus. Je préfèrerais ne m’être pas trompé !

Meilleures salutations
Laurent MINGUET


BAV
Danielle Pirotte
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NLA: http://www.construiresolaire.com/article.php3?id_article=29
Une info sur le système de puits canadien dont il est fait état ici plus bas

----- Original Message -----
From:
MINGUET, Laurent
To: Danielle Pirotte
Cc:
MINGUET, Laurent ; jpgobbels@yahoo.fr ; j_cl.donneau@skynet.be
Sent:
Monday, August 29, 2005 3:54 PM Subject: RE: bâtiment et développement durable
Chère Madame,  
votre dernier e-mail me déçoit car vous n'avez pas pris la peine de répondre à mes arguments.
Peut-être y a-t-il eu un problème technique* car j'ai reçu, pour toute réponse, ce paragraphe :

(* ndwm c'est en effet le cas le message est parti en cours de rédaction)

Il est déjà trop tard. Nous avons induit des phénomènes tels que la température ne va cesser d'augmenter jusqu'en 2050 à condition toutefois que nous changions radicalement notre mode de vie tout de suite, sinon ce sera pire.

Aussi, je persiste à écrire que vous faites l'apologie de la paresse, car il faut du courage pour se remettre en question et changer nos comportements. Et vous, vous allez mettre en place des systèmes confortables, en douce, je me pousse. Chaque fois qu'un problème surgit, on l'aggrave : voyez comme les systèmes d'air conditionné envahissent le marché ! Mais je vous vois déjà venir avec votre puits canadien.

Que se passe-t-il quand la nappe phréatique affleure ? Si votre puits canadien ne se remplit pas d'eau, vous avez de la chance. Mais peut-être installerez-vous des pompes à eau dans chaque puits.
Je vais donc me borner à répondre à ce dernier.  
Que la température augmente de 1°C ou 2°C d'ici 2050 n'est pas le problème. C'est l'augmentation des problèmes climatiques qui est le vrai danger. Il faut effectivement changer radicalement le mode de vie pour tenter d'adoucir ces phénomènes prévisibles afin de réduire notre production de CO2. Il faut donc augmenter l'efficience des bâtiments, des voitures, de la consommation et diminuer les utilisations superflues. Ce qui compte est que la plus grande partie de la population produise moins de CO2. Peu importe si les gens sont paresseux, bienveillants, stupides, consuméristes, il faut les amener à
produire moins de CO2. C'est exactement ce que le projet Pléiades à DLP va permettre.  

Les bâtiments que je me propose de construire évitent l'usage des climatiseurs. Le puits canadien profite de la fraîcheur du sol en été et la chaleur relative en hiver. Le site n'est pas une zone inondable. Nous avons fait des mesures régulières qui montrent que la nappe phréatique est stable à 4 mètres sous terre même en période sèche ou de fortes pluies comme nous avons connus récemment. Un puits canadien est un tuyau étanche qui ne se remplit pas d'eau même si le terrain est inondé. Je n'avais jamais rencontré un écologiste qui critique le puits canadien mais je suis sans doute encore trop jeune et naïf. Après tout, certains écologistes recommandent les centrales nucléaires et dénigrent les éoliennes. Le ridicule ne tue pas.  

Je vois que vous cherchez la faille écologique dans notre projet mais il n'y en a pas puisque le projet a été conçu pour être un modèle écologique. Si tous les bâtiments étaient réalisés comme je le recommande, la Belgique serait moins polluée et polluante, les accords de Kyoto seraient plus que respectés, la Belgique serait plus riche et on ne se poserait pas la question de la facture de mazout qui va empoisonner tous les ménages, en particulier ceux qui ont des revenus modestes : plus de 1.000 euros ! A moins qu'on ne leur sugère de réduire la température à 15°C et de porter des combinaisons de survie pour la nuit...

BAV

Laurent MINGUET

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From: MINGUET, Laurent
To: Danielle Pirotte
Cc: MINGUET, Laurent ; jpgobbels@yahoo.fr ; j_cl.donneau@skynet.be Sent: Monday, August 29, 2005 3:54 PM Subject: RE: bâtiment et développement durable
Chère Madame,   votre dernier e-mail me déçoit car vous n'avez pas pris la peine de répondre à mes arguments.  
Peut-être y a-t-il eu un problème technique car j'ai reçu, pour toute réponse, ce paragraphe :   Il y a eu en effet un problème technique. Ne vous inquiétez pas, je répondrai à vos arguments.  

Il est déjà trop tard. Nous avons induit des phénomènes tels que la température ne va cesser d'augmenter jusqu'en 2050 à condition toutefois que nous changions radicalement notre mode de vie tout de suite, sinon ce sera pire.

Aussi, je persiste à écrire que vous faites l'apologie de la paresse, car il faut du courage pour se remettre en question et changer nos comportements. Et vous, vous allez mettre en place des systèmes confortables, en douce, je me pousse. Chaque fois qu'un problème surgit, on l'aggrave : voyez comme les systèmes d'air conditionné envahissent le marché ! Mais je vous vois déjà venir avec votre puits canadien.

Que se passe-t-il quand la nappe phréatique affleure ? Si votre puits canadien ne se remplit pas d'eau, vous avez de la chance. Mais peut-être installerez-vous des pompes à eau dans chaque puits.
Je vais donc me borner à répondre à ce dernier.
Que la température augmente de 1°C ou 2°C d'ici 2050 n'est pas le problème. C'est l'augmentation des problèmes climatiques qui est le vrai danger. Il faut effectivement changer radicalement le mode de vie pour tenter d'adoucir ces phénomènes prévisibles afin de réduire notre production de CO2.

Là, nous sommes bien d'accord sauf que la température augmentera de plus que d' 1°C ou 2° C.  
 Il faut donc augmenter l'efficience des bâtiments, des voitures, de la consommation et diminuer les utilisations superflues. Ce qui compte est que la plus grande partie de la population produise moins de CO2. Peu importe si les gens sont paresseux, bienveillants, stupides, consuméristes, il faut les amener à
produire moins de CO2. C'est exactement ce que le projet Pléiades à DLP va permettre.

Mais Monsieur Minguet, dois-je moi aussi vous répéter ce que Monsieur Poelmans et les autres intervenants vous répètent. A quoi cela sert-il de construire des maisons qui produisent moins de CO2, si c'est pour augmenter le parc automobile de minimum 500 voitures. De plus les lotissements de Devant--le-Pont et d'Hermalle sont à quelques km de Maestricht, vous pensez bien que c'est une aubaine pour les Hollandais de trouver des maisons  meilleur marché si près de chez eux. C'est mieux que Saint-Pholien tout de même.

De plus tout le monde vous dit et vous répète que les gens ne veulent plus marcher. Et il serait ridicule de croire que tout ce nouveau monde travaillera, fera ses courses, ira à l'école, fréquentera les salles de sport de Visé. J'en connais qui font 200 km par jour pour conduire et aller rechercher leurs 3 enfants à l'école.

Nous revenons donc au point de départ : il faut changer prioritairement les mentalités. Ce samedi 27, La Meuse publie ce petit entrefilet :
si chaque voiture belge diminuait sa consommation moyenne d'un litre, 12.000 tonnes de CO2 seraient évitées...tous les 100km
. Si on compte une moyenne de 15.000 km par an et par véhicule, cela nous ferait quand même 180.000 tonnes de CO2 en moins.
Il est étonnant qu'à l'ère des communications, nos hommes politiques et nos médias n'arrivent pas à faire passer le message auprès de la population. C'est encore sans doute une question d'intérêts financiers et personnels, je suppose.
   
Les bâtiments que je me propose de construire évitent l'usage des climatiseurs. Le puits canadien profite de la fraîcheur du sol en été et la chaleur relative en hiver.
 Le site n'est pas une zone inondable.
 
La Suisse non plus n'est pas en zone inondable. Nous vivons déjà actuellement des situations de l'extrême et vous semblez ignorer que la montée des eaux ne vient pas de la mer mais de l'intérieur des terres.
Et je vous rappelle ici que toute urbanisation excessive comporte des effets pervers dont entre autres des inondations en aval. Je pense ici plus spécialement aux projets de Hermalle et de Plainevaux.

A propos de Plainevaux, je voudrais vous demander où vous voyez une réduction des distances à parcourir entre le domicile et les différents services. On est assez isolé de tout à Plainevaux. Il faudra certainement revoir l'infrastructure routière.

Nous avons fait des mesures régulières qui montrent que la nappe phréatique est stable à 4 mètres sous terre même en période sèche ou de fortes pluies comme nous avons connus récemment. Un puits canadien est un tuyau étanche qui ne se remplit pas d'eau même si le terrain est inondé. Je n'avais jamais rencontré un écologiste qui critique le puits canadien mais je suis sans doute encore trop jeune et naïf. Après tout, certains écologistes recommandent les centrales nucléaires et dénigrent les éoliennes. Le ridicule ne tue pas.

 Vous déformez sans cesse les propos de vos interlocuteurs. Je ne critique pas le puits canadien, je vous demande seulement si vous êtes sûr qu'il ne se remplira pas d'eau aux premières grosses pluies. Mais ici j'aimerais quand même vous signaler que toutes ces vieilles maisons que vous jugez juste bonnes à démolir, étaient pourvues de caves et de greniers qui remplissaient parfaitement leur rôle de climatiseurs.

Je vois que vous cherchez la faille écologique dans notre projet mais il n'y en a pas puisque le projet a été conçu pour être un modèle écologique.
La faille écologique, c'est le projet lui-même. Je vous le dit depuis le début. Combien de terres vierges de toute construction allez-vous encore utiliser, alors que nous avons déjà trop d'emprise au sol ?  Combien d'énergie allez-vous utiliser pour réaliser tous vos méga-projets et contribuer ainsi à l'augmentation de la pollution globale. Pour moi, la meilleure énergie est celle l'on n'utilise pas.
D'autre part, votre projet ne saurait avoir qu' un impact négatif sur l'île de Robinson classée site naturel. Voyez donc le Hemlot devenu un cloaque après la construction de l'autoroute.
Si tous les bâtiments étaient réalisés comme je le recommande, la Belgique serait moins polluée et polluante, les accords de Kyoto seraient plus que respectés,
Soyez quand même réaliste, on ne peut quand même pas reconstruire toute la Belgique et ce ne sont certainement pas 500 maisons qui vont enrayer le réchauffement climatique. Les secteurs des transport, des industries, du tertiaire, de l'agriculture, de la production et de la fourniture d'énergie, du traitement des déchêts sont autant de secteurs responsables de ce réchauffement. Il n'y a pas que le résidentiel. Et la contribution du secteur des transports à la production des GES (gaz à effet de serre) est importante et ce secteur est en pleine croissance. C'est autour des gares et des arrêts de bus qu'il faut densifier l'habitat.
D'autre part, il ne faut pas oublier que lors des décades précédentes, on a exporté vers la périphérie les grandes surfaces, les hôpitaux, les infrastuctures sportives et à Liège l'Université. Vous vous acheterez  à pied une paire de chaussures tous les six mois dans le centre-ville, mais il vous faudra bien aller acheter vos pommes de terre au moins une fois par semaine en auto. Alors, si on se refaisait un petit jardin, on roulerait moins.

la Belgique serait plus riche et on ne se poserait pas la question de la facture de mazout qui va empoisonner tous les ménages,
surtout qu'il y en aura qui ne sauront plus s'acheter que 2 billets d'avion au lieu de 3  
en particulier ceux qui ont des revenus modestes : plus de 1.000 euros ! A moins qu'on ne leur sugère de réduire la température à 15°C et de porter des combinaisons de survie pour la nuit...
 Et si on suggérait à la classe politique de mettre un frein à la spéculation ! Vous n'allez pas me dire que vous ignorez que nos océans sont sillonnés de pétroliers pleins à raz bord qui attendent la montée des prix pour décharger et que indemniser les régions victimes des  marées noires est bien peu de chose par rapport aux bénéfices engrangés. Connaissez-vous l'histoire du Prestige, Monsieur Minguet ?
BAV
Laurent MINGUET
Meilleures salutations
Danielle Pirotte
 
La réponse à vos autres arguments, plus tard quand j'aurai le temps.

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Reprenons le message de M. Minguet et analisons en bref

Chère Madame,

Merci pour cette longue liste de réponses mais je dois vous apporter quelques précisions.

Je ne fais pas l’apologie de la paresse mais je constate que la plupart des citoyens ne s’orientent pas vers le développement durable notamment quand il n’y a pas d’alternatives crédibles. Proposer aujourd’hui de chauffer à 18°C, de mettre un pull et d’habiter à 30m2 par personne risque de ne pas convaincre grand monde. Les gens continueront à fonctionner comme avant, jusqu’à ce qu’il soit trop tard.
donc continueront aussi à utiliser leur voiture Je propose donc de commencer à mettre en place des systèmes confortables et efficients pour convaincre au changement.
convaincre qui, ceux quis seront convaincus les premiers sont les moins riches parce qu'ils seront contraints de réduire leurs dépenses, ceux qui gagnent bien leur vie s'en foutent royalement, suffit de voir avec quel véhicule ils roulent. Un chèque chauffage de 75 euros, c'est une valeur pour quelqu'un qui a un revenu modeste, mais ce n'est même pas le plein d'une grosse bagnole.


Concernant les inondations,  je n’ai pas l’intention de construire en zone inondable. Le terrain concerné ne s’y trouve pas. Notre projet n’aura pas d’impact sur un écoulement plus rapide des eaux de pluies dans le réseau d’égouttage, au contraire.
Mon oeil !!!
La zone est inondable dans le quartier les vieux vous le diront: un exemple: le N°1 rue des Ecoles, si cette maison est construite en hauteur, c'est justement à cause des anciennes inondations. Et moi de la flotte Quai du Halage et rue des ecoles, j'en ai vu, il y a un moment, mais j'en ai vu à plusieurs reprises
Même si un nouveau réseau d'égoutage sera installé, les derniers orages ont dépassés toutes les prévisions et la surface d'écoulement va être multipliée par 100 et nous aurons les pieds dans l'eau. M. Mingut va peut-être rehausser tous les terrains ? ou acheter une usine de production de bottes ?
Le Quai du Hallage et l'avenue Roosevelt ont été inondés il n'y a pas si longtemps et les dernières inondations à Lixhe sont récentes, on était très proche d'un débordement à DLP, il y avait la même hauteur d'eau avant ou après le barrage, 50 cm en plus et c'était fait.
En plus c'est via les égoûts que l'eau revient d'où l'obligation d'utiliser en permanence des pompes de démergement. Et en cas de panne de courant ?


Si vous pensez que les problèmes lié à l’effet de serre sont imminents, alors il est plus que temps de limiter sa production par des projets comme le mien permettant à 500 personnes de se chauffer sans produire de CO2 alors que votre maison et votre mode de vie, probablement très sobre, en produit déjà 6 tonnes par an.
500 personnes pour 200 maisons, que d'espace utilisé pour si peu de monde ! 200 maisons ce sera au minimum 600 personnes en plus mais parions plutôt pour au moins 800 !


Quant à la pénurie de techniciens, c’est évidemment un problème d’œuf et de poule. Il faut un marché suffisant pour voir la création de sociétés de services. Cela dit, la mise en place des primes Soltherm a permis à plusieurs petites sociétés comme ESE à Rochefort ou ESS à Sprimont, bien avant 2002, de proposer l’installation de panneaux solaires. Mais je suis tout à fait d’accord avec vous pour dire que seule la volonté politique est capable de faire évoluer le développement durable. La Belgique ne s’y est mise qu’en 1999, avec 10 ans de retard sur l’Allemagne mais sans doute 10 ans d’avance sur la France aveuglée par sa politique énergétique nucléaire.
Un coup de pub pour les copains, tant mieux, je cherche des installateurs pour mettre le chauffage solaire chez moi, malheureusement, ils ne sont pas tous les deux sur internet

L’exemple de 350 m2 qui est statistiquement une très grande maison permet au lecteur de comprendre que le bâtiment thermo efficace porte bien son nom. Avec une demeure plus petite, on utilise encore moins de chauffage. Pour l’espace utilisé, je vous suis moins car la qualité de vie n’est pas seulement constituée de paysages, d’espaces verts et de forêts mais également d’espace de vie. Avec un rapide calcul, si 40m2 par personne constitue une moyenne confortable, c’est à dire, 20m2 d’emprise au sol moyenne en construisant sur 2 niveaux, la population belge occuperait pour se loger 200 km2 soit moins d’un pour cent de la surface du territoire. Il n’y a pas un grand gisement de surface utile à puiser dans les habitations mais plutôt la taille des parcelles ou des voiries.
Au milieu des parcelles, on veut des espaces de rencontre, de jeu de repos, de délassement. que l'espace réservé à tous, ce ne soit pas uniquement la rue... même soit-disant sécurisée (mon oeil !!!)
Je ne suis pas votre scepticisme quant à la mobilité. Si des voies sécurisées existent, beaucoup de gens peuvent les utiliser pour aller à pied ou à vélo
mais ne le font pas alors que, si celles-ci sont dangereuses, certains parents n’autoriseront pas leurs enfants à les emprunter et préféreront les conduire en voiture c'est ce qui se fait partout, même dans des endroits en "zone sécurisée". De toute façon, le simple fait de réduire la distance entre le domicile et les services situés en périphérie diminue le nombre de kilomètres à parcourir donc les nuisances et la pollution. Il faut donc privilégier une densité d’habitation importante dans un rayon de 1km à 2 km du centre urbain Visé n'est pas le pôle d'attraction commerciale que vous imaginez avec ses commerces fermés la moitié de la journée, voyez plutôt côté Haccourt ou Herstal. Ce n’est pas une bonne gestion de l’espace que de laisser des grandes zones vides tout près de centre urbain et forcer la population à habiter plus loin. Cela coûte cher à la collectivité.ca coûte surtout cher à ceux qui ont des faibles revenus et qui eux essayent de se rapprocher de leur lieu de travail, les autres, ils s'en moquent, on n'a jamais vendu autant de 4x4 que maintenant, alors nos campagnes se remplissent de gens nantis qui travaillent en ville, pas Visé: liège, Briuxelles, maestricht,... et qui ont les moyens de rouler vite avec de grosses voitures bien polluantes.

D’après la CWAPE, le label FSC s’applique aussi au bois énergie puisque c’est nécessaire pour l’obtention de certificats verts. Si ce n’est pas encore le cas, il est grand temps de l’organiser pour éviter qu’il provienne de destruction de forêts et non de sylvicultures durables.

Je dois, hélas, constater que l’argent reste le moteur principal
enfin la vraie raison de cette construction sinon, il n’y aurait pas besoin d’écotaxes ça c'est un piège à cons dans lequel Ecolo est tombé en l'ayant proposé lui-même. Les écolos en proposant des écotaxes acceptées par leurs partenaires ont obtenu exactement ce que ces derniers espéraient: voir Ecolo disparaître aux élections, puis les écotaxes sont passées à la trappe et d’amendes pour orienter le consommateur et l’industrie vers le développement durable.

Le projet à DLP ne consiste pas à prendre globalement davantage d’espace agricole. En effet, en construisant 200 logements groupés sur 10 Ha – le reste sont de la zone verte – on évite la construction de ces logements en banlieue sur des parcelles de 1250 m2, c’est à dire 25 ha. Le gain est de 15 Ha. Par contre, l’avis de certains riverains qui demandent de se limiter à 100 habitations impliquent que les 100 autres se construisent plus loin du centre. Il s’agirait d’une utilisation dispendieuse de l’espace que, par ailleurs, vous dénoncez comme moi et la DGATLP.
Pas une utilisation plus dispendieuse de l'espace, une utilisation plus rationelle: 100 maison et le reste ouvert au public en espaces verts, 200 maisons, il ne nous restera rien. Quand aux constructions ailleurs, au premier chef nous on s'en fout: on n'est pas concernés, mais M. Minguet à des projets similaires un peu partout.
Je ne suis pas d’accord de prendre comme dogme qu’un agriculteur pulvérise moins de pesticides qu’un particulier. Cela dépend de l’agriculteur et du particulier. Personnellement, j’habite Sprimont et ne pulvérise jamais mon jardin
pourtant très joli ni mon potager, ni ne mets d’engrais parce qu'il a certainement un jardinier pour l'entretenir. Je connais par contre des agriculteurs qui pulvérisent leurs hectares pour éviter les chardons que les vaches n’apprécient pas et qui ajoutent des engrais phosphatés et nitratés. Je ne leur en fait pas le reproche car c’est sans doute nécessaire pour obtenir des rendements suffisants pour rembourser leur emprunts mais on constate que les nappes aquifères des zones agricoles intensives contiennent trop de nitrates et de pesticides. Une solution serait de grosses écotaxes sur les pesticides. Et à défaut de pesticides, vous préconisez quoi de rentable pour les agriculteurs qui ont déjà du mal à en sortir t sont en voie de disparition ?

Autre dogme. Pourquoi seuls les vieux arbres auraient-ils une valeur écologique ? Je crois que les jeunes arbres captent davantage de CO2 ce qui leur permet de croître. Sur le projet de DLP, nous comptons conserver la végétation existante autant que possible
ça signifie quoi autant que possible ?, c’est d’ailleurs notre intérêt mais nous souhaitons compléter largement la végétation actuelle relativement rare sur ces cultures. j'ai une profusion de jeunes chênes qui poussent en dessous du mien, vous les voulez ?

Les citernes d’eau de pluie seront bien dimensionnées pour permettre d’optimiser la gestion de l’eau. Nous pensons également installer un réseau d’eau non traitée pour l’arrosage et tous les usages tels le WC, le nettoyage voire les douches qui ne nécessitent pas d’eau potable. Cela évite le traitement de grandes quantités d’eau au chlore
sauf pour les douches qui doivent être alimentée par de l'eau de qualité alimentaire sinon bonjour les bactéries, et l'eau qui est chauffée doit atteindre un minimum de 60 degrés mais il existe des stérilisations UV qui potabilisent l'eau ( prix sur demande je vous en vend quand vous voulez) et donc de le retrouver dans la nature. La nappe de DLP est du gravier de Meuse qui ne risque pas de s’épuiser.

Dans son autre message il dit
Nous avons fait des mesures régulières qui montrent que la nappe phréatique est stable à 4 mètres sous terre même en période sèche

C'est un mensonge, la nappe a déjà connu une descente et cela peut encore se reproduire, et ce d'autant plus que dans son lotissement: combien de piscine y seront-elles installées ?
C'est oublier un peu vite qu'en 1978 la nappe a subit une forte baisse et que le point de puisage a du être enfoncé plus bas, or c'était il y a 25 ans et la population était moindre que maintenant.
Moi il y a 25 ans j'habitais le quartier, pas M. Minguet qui n'y a jamais vu ni sécheresse ni inomdations.
L’arrêt des déversements agricoles de nitrates permettra à terme à la nappe de se désaliniser au fur et à mesure que l’eau nouvelle remplacera l’eau existante.

Je ne pense pas que la planète puisse s’épuiser par la construction d’habitations nouvelles. Les forêts wallonnes produisent chaque année 2 millions de tonnes de bois permettant la construction d’au moins 100.000 foyers par an alors que le rythme de la construction en Belgique est d’environ de 40.000 par an.

Le Brésil possède environ 4 millions de véhicules au bioéthanol pur et 10 millions mélangé avec de l’essence. Cela nécessite une surface agricole de plus de 10 millions d’hectares grignotés sur la forêt équatoriale soit plus de 5 fois la surface agricole de la Belgique. Actuellement, le Brésil produit le bioéthanol 50% moins cher qu’en Belgique à partir de betterave. Que faire ? Continuer à subsidier nos agriculteurs à produire non plus du beurre, du bœuf , du sucre mais des biocarburants ? C’est empêcher les pays du tiers monde comme le Brésil de pratiquer un commerce équitable. Ou alors, ne pas subsidier et laisser faire le marché mais alors les brésiliens massacreront quelques millions d’Ha de forêts tropicales supplémentaires pour fournir du bioéthanol à tous les européens ? Je vous rappelle que les besoins de la planète en matière de transports nécessiteraient 1,8 milliards d’ha de biocarburant soit le double de toutes les forêts d’Amérique du sud. Avec le colza, c’est pire

Non, décidemment, je ne suis pas convaincu par les biocarburants !
Sauf quand vous serez actionnaire d'une raffinerie.

Oui, c’est bien sûr 800.000.000 et pas 800.000 humains qui ne mangent pas à leur faim. C’est un lapsus. Je préfèrerais ne m’être pas trompé !
Tout le monde peu se tromper, même le sauveur de la planète

Meilleures salutations
Laurent MINGUET

Toutes ces considérations d'ordre mondial, c'est très bien, mais ça nous éloigne du centre du débât, je suis un sale égoîste qui ne pense qu'à son petit confort dans son petit quartier et j'aimerais que M. Minguet recentre sur DLP, il n'aurait pas un plan, une maquette à nous montrer ?

Peut-être le 8 septembre puisque le MR sera "à l'écoute" des citoyens de Devant-le-Pont le 8 septembre prochain à 20 heures au Cercle.
Pourquoi le MR ? Tout seul, le MR ne fait pas la majorité. Ce sera dès lors un débat peint en bleu.

Pourquoi pas une invitation lancée par le bourgmestre et le conseil communal cela aurait été plus démocratique et convivial ?

Après va-t-on devoir faire une série de réunions: "le CDH à vote écoute", "le PS à votre écoute", "Ecolo à votre écoute" "Machin truc à votre écoute" ?
Et quand on parle d'écoute, ont-ils seulement des oreilles ?

Il y a une très grosse différence en entendre et écouter

@+

Marc Poelmans

 

  ----- Original Message -----
From:
Noel Yanic
To:
marc.poelmans@skynet.be
Sent:
Thursday, October 06, 2005 10:55 PM
Subject:
Intérrogations

Bonjour,

Je me pose quelques questions.
Le projet se dit écologique mais, utilisera-t-il des matériaux de construction écologiques ?
Si oui lesquels ?
Merci pour vos réponses.

Noel Yanic

Je ne pense pas
En effet, le projet parle de de maisons thermo-efficaces, mais certainement pas de bioconstruction.
Il s'agira certainement de matériaux classique, attendu qu'en plus les toitures plates seront très certainement en matériau bitumeux lequel en cas de démolition ne peut être classé dans la catégorie des matériaux inertes style bloc, briques, etc...

Aux promoteurs d'apporter des éclaircissements

M. Poelmans

----- Original Message -----
From:
Danielle Pirotte
To:
Marc Poelmans
Sent:
Monday, October 10, 2005 5:14 PM
Subject:
Méga-projet et construction durable
Bonjour Monsieur Poelmans,  
Je m'aperçois que chez vous, les écolos sont sur la même longueur d'onde que le MR.  
Il me semble qu'ils ne se sont pas encore rendu compte que le schéma de structure a été élaboré alors que nous ne connaissions pas encore tous les phénomènes extrêmes que nous subissons actuellement.
 
C'est dans les années 70 qu'il aurait fallu appliquer un tel schéma
. C'est à ce moment qu'il aurait fallu densifier les centres. En 70, le centre du village de Rotheux comportait de nombreux commerces qui sont presque tous disparus à l'heure actuelle.
  Pourquoi réagit-on toujours avec 40 ans de retard en Belgique ? Parce que les décideurs ne sont pas les payeurs ?  
Je ne voudrais pas terminer ce mail sans rappeler que l'intelligence se mesure à notre faculté d'adaptation et que c'est cette faculté qui nous permettra de survivre.
 
Alors, arrêtons de consommer du terrain. Nous avons bien plus besoin d'oxygène que de bâtiments. Et les sites à réhabiliter et à améliorer ne manquent pas.
 
Bien amicalement  
Danielle Pirotte    

Et oui Les Écolos n'ont rien compris même s'ils ont légèrement revu leur copie en lui donnant un look plus proche de nos revendications mais ils ne savent visiblement pas lire puisque les affiches apposées aux fenêtres marquent une opposition formelle au nombre de maisons avec un 200 barré en croix.
Sourds et aveugles...

Nous nous en souviendrons lors des prochaines élections, c'est certain.
 
Marc Poelmans
 


Original Message -----
From: "chris chris" <berthusc@hotmail.com>
To: <marc.poelmans@skynet.be>
Sent: Tuesday, February 07, 2006 1:24 PM
Subject: mjme promoteur, même projet

Monsieur Poelmans,

Suite à une recherche sur internet, je suis arrivé sur votre site qui a retenu toute mon attention.  En effet, ma recherche était dévolue à "serge lejeune", promoteur immobilier de son triste état.

Quel fût mon étonnement lorsque les arguments que vous évoquez dans votre dossier s'apparentent aux nôtres!

En effet, la société Horizon 3D Invest a acheté un terrain rue de l'église à 4340 Awans. Elle vient de déposer un projet immobilier de 11 appartements et d'un bureau de poste.

Projet résolument moderne, constitué de toits courbe en zinc sur 3 niveaux ainsi que d'un toit plat sur 4 niveaux. Vous devez aussi savoir que ce projet jouxte un site classé constitué de son église et de son cimetière.
L'environnement proche est constitué de maisons de caractère (toit en pentes, 1 étage,...).

En outre, des problèmes de mobilité et d'insécurité sont à craindre dans la rue.

Ce projet ne tient aucunement compte des adaptations à réaliser en matière d'égouttage.

Bref, je vous rejoins complètement pour dénoncer ce genre de projet niant le respect entre autre des riverains et consacrant l'argent à tout prix comme roi.

Je vous prie de trouver ci-joint copie de ma lettre de réclamation adressée lors de l'enquête publique à l'administration communale d'Awans.
(celle lettre est lisible ici www.club-j.be/dlp/lettre-de-réclamation-berthus.pdf )

Bien entendu, je reste à votre entière disposition pour échanger nos points de vue respectifs sur ces malheureux projets.

Sincères salutations

Christophe Berthus

Et oui, nos tristes sires essayent dans d'autre coins, mais ne gagnent pas toujours.
A Neupré MM minguet et consors ont vu leur projet purement et simplement reporté aux calendes grecques suite aux réclamations des riverains
N'ayons donc pas peur de nous battre
MP


  ----- Original Message -----
From:
Christian GUIOT
To:
Marc Poelmans
Sent:
Tuesday, March 07, 2006 2:16 PM
Subject:
Performance énergétique des bâtiments - Directive européenne n° 2002-91-CE du 1

Le thermo efficace n'est pas le monoplole de L M.
cela concernera bientot tous les batiments construits ou à construire.   dans ce cadre, la caractéristique thermo efficace des  projets L M sera fortement diluée.

Performance énergétique des bâtiments
Directive européenne n° 2002/91/CE du 16/12/2002,
JOCE L 1 du 04/01/2003

Cette nouvelle directive publié au JOCE le 4 janvier a pour objectif de promouvoir l'amélioration de la performance énergétique des bâtiments dans la Communauté, compte tenu des conditions climatiques extérieures et des particularités locales, ainsi que des exigences en matière de climat intérieur et du rapport coût/ efficacité.

Ce texte repose sur cinq grands principes :

  1. le cadre général d'une méthode de calcul de la performance énergétique intégrée des bâtiments. La méthodologie commune de calcul devrait intégrer tous les éléments déterminant l'efficacité énergétique et plus seulement la qualité de l'isolation du bâtiment. Cette approche intégrée devrait prendre en compte les éléments tels que les installations de chauffage et de refroidissement, les installations d'éclairage, l'emplacement et l'orientation du bâtiment, la récupération de la chaleur, etc...
  2. l'application d'exigences minimales en matière de performance énergétique aux bâtiments neufs.
  3. l'application d'exigences minimales en matière de performance énergétique aux bâtiments existants de grande taille lorsque ces derniers font l'objet de travaux de rénovation importants. Les États membres sont tenus de fixer les normes minimales.
  4. la certification de la performance énergétique des bâtiments (neufs, existants et bâtiments publics), l'affichage de certificats et d'autres informations pertinentes (les certifications devraient dater de moins de cinq ans). Les certificats doivent être fournis lors de la construction, de la vente ou de la location d'un bâtiment. La proposition vise particulièrement la location dans le but d'assurer que le propriétaire, qui d'habitude ne paie pas les frais relatifs à la consommation énergétique, prenne les mesures nécessaires.
  5. l'inspection régulière des chaudières et des systèmes de climatisation dans les bâtiments ainsi que l'évaluation de l'installation de chauffage lorsqu'elle comporte des chaudières de plus de 15 ans.

Le cadre général est donc fixé. Ces dispositions doivent être transposées en droit national avant le 04/01/2006.
Charge aux états membres et notamment à la France de le mettre en oeuvre, sous trois ans, en créant leur propre méthodologie pour l'élaboration de normes de performance énergétique. Ils seront notamment responsables de l'élaboration des normes minimales.

Source :
Directive 2002/91/CE du 16/12/2002, JOCE L 1 du 04/01/2003


C'était un petit jardin
Qui sentait bon le Métropolitain
Qui sentait bon le bassin parisien
C'était un petit jardin
Avec une table et une chaise de jardin
Avec deux arbres, un pommier et un sapin
Au fond d'une cour à la Chaussée-d'Antin
Mais un jour près du jardin
Passa un homme qui au revers de son veston
Portait une fleur de béton
Dans le jardin une voix chanta
De grâce, de grâce, monsieur le promoteur,
De grâce, de grâce, préservez cette grâce
De grâce, de grâce, monsieur le promoteur
Ne coupez pas mes fleurs
C'était un petit jardin
Qui sentait bon le Métropolitain,
Qui sentait bon le bassin parisien
C'était un petit jardin
Avec un rouge-gorge dans son sapin
Avec un homme qui faisait son jardin
Au fond d'une cour à la Chaussée-d'Antin

Mais un jour près du jardin
Passa un homme qui au revers de son veston
Portait une fleur de béton
Dans le jardin une voix chanta
De grâce, de grâce, monsieur le promoteur,
De grâce, de grâce, préservez cette grâce
De grâce, de grâce, monsieur le promoteur
Ne coupez pas mes fleurs
C'était un petit jardin
Qui sentait bon le Métropolitain
A la place du joli petit jardin
Il y a l'entrée d'un souterrain
Où sont rangées comme des parpaings
Les automobiles du centre urbain

C'était un petit jardin
Au fond d'une cour à la Chaussée-d'Antin.
C'était un petit jardin
Au fond d'une cour à la Chaussée-d'Antin.

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